mercredi 23 septembre 2009

serions-nous tous aveugles ?

Absence éloquente extrait de l'édito de Françoise Pétry dans Pour la science n° 383 sept 2009 Aristote distinguait quatre types d'absence :
  1. celle dûe à une imperfection essentielle : telle la privation de la vue chez les plantes
  2. celle dûe à une imperfection générique : par exemple la privation de vue chez la taupe
  3. celle provisoire par inachèvement : telle la privation de la vue chez l'embryon
  4. et l'absence définitive dûe à une anomalie : par exemple la privation de la vue chez l'aveugle
En science, en étudiant un système où l'un des constituants a disparu, on découvre parfois le rôle que cet élément assure quand il est présent : l'absence renseigne le chercheur par ses conséquences de près ou de loin , voici ce que cet édito m'inspire sur les "absences" de nos politiques et le Tibet Une conséquence : le Tibet est occupé depuis 50 ans, les Tibétains sont victimes d'un génocide .... et personne ne voit rien, ou feint de ne rien voir ... Comment est-ce possible alors qu'aujourd'hui où la dénonciation des méfaits de la colonisation occidentale est "à la mode" , alors que la traque des criminels de guerre est à l'œuvre avec les résultats que l'on sait : anciens nazis , ex-Yougoslavie, Rwanda ... Quelle est donc l'imperfection qui empêche nos citoyens, nos sociétés, nos dirigeants, les Nations Unies de VOIR la question tibétaine telle qu'elle est ? Serait-ce une imperfection essentielle d'occidentaux pour une culture qui leur semble éloignée ? Serait-ce une imperfection générique des gens de gauche et qui occulte les tares des partis proches ? Leur privation de la vue ne serait-elle pas dûe au bandeau opaque constitué des liasses de billets de banque ou coulé dans de l'or, et fermement appliqué et maintenu par le gouvernement communiste chinois ? Soulevons ce bandeau du fric et osons voir le génocide tibétain dans toute son horreur... oserons-nous alors nous rendormir paisiblement en fermant les yeux une fois pour toutes ?

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