mardi 28 février 2012

Regain de répression chinoise au Tibet dans l'indifférence générale

" Regain de répression chinoise au Tibet dans l'indifférence générale " par Marie Holzman

publié le 26 février 2012
Regain de répression chinoise au Tibet dans l'indifférence générale La Chine et la Russie s’associent pour refuser l’intervention de l’ONU en Syrie. Peut-être parce qu'elles pratiquent aussi une répression brutale en Tchéchénie et au Tibet. Mêmes massacres, même impunité… Mais loin des regards. Le plateau tibétain n’a pas été soumis à d’aussi fortes tensions depuis les mouvements de rébellion en 2008. Crédit Reuters Alors que la répression en Syrie attire l’attention du monde entier, le drame des Tibétains se déroule à huis clos. Certes, il ne s’agit pas d’une rébellion massive matée ouvertement par des chars et des avions de chasse, mais des moines tibétains meurent l’un après l’autre, dans une indifférence quasi générale, et toute une population d’environ six millions d’habitants est condamnée à la terreur. En ce lendemain de Losar, le Nouvel an tibétain qui aurait dû être joyeusement célébré, le climat est plus lourd que jamais dans la Région autonome du Tibet, où se trouve la capitale provinciale de Lhassa, mais aussi dans les régions occupées par des Tibétains dans les provinces chinoises du Qinghai et du Sichuan. Pourtant les témoignages se multiplient, et le nom des 22 moines et nonnes qui se sont immolés par le feu en moins d’un an est connu, même si les circonstances de leur mort restent plus difficiles à cerner. Certains ont été achevés à coups de gourdin par la police chinoise, l’un d’entre eux a été abattu d’un coup de fusil alors qu’il venait de s’embraser, d’autres ont été emportés à l’hôpital où ils sont décédés dans d’indescriptibles souffrances… Certains ont probablement survécu. Le dernier message enregistré du moine Sonam Wangyal Sopa, considéré comme un sage réincarné, et mort à l’âge de 42 ans, résume bien la motivation de ces Tibétains désespérés : « Alors que tant de héros tibétains sont morts cette année, je sacrifie mon corps pour leur montrer ma solidarité… Je prie pour le retour du Dalai Lama au Tibet. » Le plateau tibétain n’a pas été soumis à d’aussi fortes tensions depuis les mouvements de rébellion en 2008, après que des émeutes entre Tibétains et Han avaient fait 19 morts à Lhassa. Ces événements avaient provoqué des réactions en chaîne et c’est tout le « grand Tibet » qui avait repris le flambeau en organisant des manifestations considérées comme « indépendantistes » par le gouvernement chinois. Jamais le gouvernement chinois n’avait eu à éteindre autant de foyers de protestation en même temps parmi les montagnards du Tibet… C’est depuis cette époque que le contrôle des monastères, l’introduction de diverses formes « d’éducation patriotique », c’est-à-dire des méthodes d’endoctrinement communiste, les arrestations d’intellectuels et d’artistes tibétains influents, ainsi que la fermeture du Tibet aux journalistes se sont durcis. Alors que l’Etat avait essayé de ne pas trop s’immiscer dans les affaires religieuses durant les années 1980 et 1990, pour atténuer les effets désastreux des excès de la Révolution culturelle, la reprise en main s’est accélérée depuis la moitié des années 2000. Du coup, les monastères se vident : le grand monastère de Sera (à Lhassa) ne compte plus que 460 moines, soit moins de la moitié qu’en 2007. Celui de Drepung, autre grand centre spirituel en compte 600 maintenant, après le départ forcé de 700 moines. Expulsés ou désespérés, les moines et les nonnes tibétains, qui représentent les garants de la transmission d’une culture en péril, quittent les monastères en masse. Ce phénomène, et la répression en cours, font dire au Dalai Lama que le gouvernement chinois est en train de pratiquer un « génocide culturel ». Lorsqu’on constate que la Chine et la Russie s’associent pour refuser l’intervention de l’ONU en Syrie, lorsqu’on fait le rapprochement avec la répression brutale qui s’exerce en Tchéchénie et au Tibet, la conclusion s’impose d’elle-même : Syrie, Chine, Russie, mêmes massacres, même impunité… http://www.atlantico.fr/decryptage/regain-repression-chinoise-au-tibet-dans-indifference-generale-immolations-moines-bouddhiste-marie-holzman-295207.html

vendredi 24 février 2012

Nouvel an de plomb au Tibet

TIBET, 23 février 2012 " Nouvel an de plomb au Tibet " dans le magazine La Vie par Natalia Trouiller -

Nouvel an de plomb au Tibet Natalia Trouiller - publié le 23/02/2012 Les immolations par le feu de moines et de moniales tibétains mettent Pékin sur les dents. Dans la province annexée, les journalistes sont interdits, l'armée est partout, car les Chinois redoutent de nouveaux suicides, une arme qu'ils semblent craindre bien plus que toute autre.
Le 26 septembre, l'immolation de Lobsang Konchox, près du temple de Kirti, a été filmée par une vidéo amateur © Source Youtube REPRESSION DE PLOMB AU TIBET Ce sont deux témoignages exceptionnels qui sont parvenus en Occident ces derniers jours. Le premier est celui d'un journaliste anglais du Guardian, Jonathan Watts, qui a réussi à s'introduire malgré les contrôles à Aba, dans la province chinoise du Sichuan, sur le territoire tibétain. Une ville qui résiste depuis des années àl'oppression chinoise, et où une rébellion écrasée dans le sang avait déjà eu lieu en 2008. La moitié des 23 moines et moniales qui se sont donné la mort par le feu viennent de cette ville. Jonathan Watts raconte les contrôles permanents, les policiers anti-émeutes armés de canons à eau encerclant les monastères pour intervenir à la moindre tentative d'immolation, les camions de pompiers qui suivent les pèlerins pour intervenir au moindre geste suspect. Mais aussi les arrestations arbitraires, les gens dont on perd la trace après leur arrivée au poste de police, les portables bloqués, l'internet verrouillé. > Le deuxième témoignage est anonyme. Il provient d'un Tibétain dont AsiaNews, qui publie son témoignage, ne donne pas le nom pour d'évidentes raisons de sécurité. Et ce qu'il raconte est là encore effrayant: "Les Tibétains disparaissent, les monastères deviennent des casernes et les appartements privés du dalaï-lama ont été vendus à un homme d'affaires chinois . Les soldats sont partout et ils font ce qu'ils veulent. Les moines sont prêts à la mort à la rapide contre cette violence. Les Tibétains disparaissent: ils vivent dans les zones délimitées par des murs et des barbelés, obligés d'écouter et de chanter des hymnes communistes, surveillé par des armes chinoises, plus de sept mille personnes ont été battues dans les camps de rééducation par le travail, et les moines sont en grève de la faim". > De son côté, Pékin justifie les impressionnantes mesures de répression par le désir des Tibétains de vivre en paix, sans menace "terroriste": "Du fait de la violence des incidents, des émeutes et des déprédations, le gouvernement chinois a pris des mesures appropriées pour répondre au désir de stabilité des communautés tibétaines", justifie ainsi le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois. En ligne de mire, le Dalaï-Lama, accusé de fomenter les troubles en sous-main, bien qu'il ait condamné à plusieurs reprises les immolations. A l'heure où les Tibétains fêtent la nouvelle année (qui commence chez eux le 22 février), la situation est extrêmement tendue entre la population et l'armée chinoise. Selon Jonathan Watts comme selon le Tibétain anonyme, le bain de sang est tout proche. Voici les images prises par Jonathan Watts:

jeudi 23 février 2012

TIBET Courrier international détourné par la propagande chinoise

Un site officiel chinois nous a attribué un reportage dénonçant les menées sécessionnistes des Tibétains en exil. Une pure manipulation puisque cet article était une traduction... d'un quotidien de Pékin !

"L'harmonie et le développement, désirs les plus ardents des Tibétains, selon un média français" : le titre fleure bon le Tibet enchanté que veulent tant vendre les autorités chinoises à l'étranger - a fortiori quand des Tibétains s'immolent par le feu quasi quotidiennement pour dénoncer la normalisation imposée par Pékin. Sauf que le "média français" en question n'est autre que Courrier international ! Victime en l'occurrence d'un détournement piloté par un site web de propagande, basé dans la capitale chinoise.

pour lire la suite ...

http://www.courrierinternational.com/article/2012/02/21/courrier-international-detourne-par-la-propagande-chinoise

La répression au Tibet : une impasse pour Alain Juppé , Ministre des Affaires étrangères

Tibet: répression, une "impasse" (Juppé) AFP 22/02/2012 | Mise a jour : 16:33 Le traitement sécuritaire et la brutalité de la répression au Tibet conduisent à une impasse, a affirmé aujourd'hui le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, à l'intention de la Chine, en déplorant les récentes immolations de moines et nonnes. "Cet acte terrible en dit long sur le désespoir de la population tibétaine dans une négociation bloquée", a relevé le ministre devant l'Assemblée nationale. "Nous disons très clairement aux autorités chinoises que le traitement sécuritaire actuel et la brutalité de la répression conduisent à une impasse. Seul le dialogue pourra permettre de parvenir à une solution durable", a-t-il ajouté. Vingt-deux immolations en moins d'un an Selon lui, la France agit "dans deux directions: le soutien aux associations tibétaines dans le cadre d'un partenariat concret avec la société civile et les ONG mais aussi la mobilisation de nos partenaires européens car l'unité de la position de l'Union européenne est très importante dans le dialogue sur les droits de l'homme que nous conduisons avec ce pays. De nouvelles démarches seront faites en ce sens", a-t-il précisé. Le gouvernement du Tibet en exil (en Inde) a officiellement appelé les Tibétains de Chine à ne pas célébrer cette année le Losar, nom du nouvel an tibétain qui a commencé mercredi cette année. Cette fête bouddhique est l'une des plus importantes au Tibet. Au moins 22 Tibétains, en majorité des moines bouddhistes, se sont immolés par le feu ou ont tenté de le faire en moins d'un an dans les zones tibétaines chinoises. Le traitement sécuritaire et la brutalité de la répression au Tibet conduisent à une impasse, a affirmé aujourd'hui le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, à l'intention de la Chine, en déplorant les récentes immolations de moines et nonnes. "Cet acte terrible en dit long sur le désespoir de la population tibétaine dans une négociation bloquée", a relevé le ministre devant l'Assemblée nationale. "Nous disons très clairement aux autorités chinoises que le traitement sécuritaire actuel et la brutalité de la répression conduisent à une impasse. Seul le dialogue pourra permettre de parvenir à une solution durable", a-t-il ajouté. Vingt-deux immolations en moins d'un an Selon lui, la France agit "dans deux directions: le soutien aux associations tibétaines dans le cadre d'un partenariat concret avec la société civile et les ONG mais aussi la mobilisation de nos partenaires européens car l'unité de la position de l'Union européenne est très importante dans le dialogue sur les droits de l'homme que nous conduisons avec ce pays. De nouvelles démarches seront faites en ce sens", a-t-il précisé. Le gouvernement du Tibet en exil (en Inde) a officiellement appelé les Tibétains de Chine à ne pas célébrer cette année le Losar, nom du nouvel an tibétain qui a commencé mercredi cette année. Cette fête bouddhique est l'une des plus importantes au Tibet. Au moins 22 Tibétains, en majorité des moines bouddhistes, se sont immolés par le feu ou ont tenté de le faire en moins d'un an dans les zones tibétaines chinoises.

Lettre ouverte d'Yves Le Corre

Lettre ouverte à

Madame Nathalie Arthaud, candidate de Lutte Ouvrière aux élections présidentielles.

Je viens de prendre connaissance de votre lettre ci-jointe, permettez-moi d’ajouter quelques réflexions en espérant que votre lourde charge vous permettra de consacrer quelques minutes à me lire.

Un grand merci d’abord à Lutte Ouvrière pour vos positions concernant le Peuple tibétain, à diffuser le plus largement que cela vous sera possible, positions en faveur de la liberté du Peuple tibétain de plus en plus opprimé et martyrisé chaque jour dans le grand silence de la communauté internationale ( et de vos concurrents), oppression liée à la politique colonialiste de l’envahisseur chinois au Tibet dans un unique but, strictement économique et stratégique au mépris des droits humains les plus élémentaires de ce peuple pour se gérer lui-même.

A quoi serait réduite la Chine sans le Tibet et ses richesses, sans le Xinjiang et sans la Mongolie intérieure ? Que serait le fantastique « boom économique » de la Chine sans l’utilisation actuelle du travail d’esclaves, sans les camps de Laogaï et leur rôle caché dans le développement du Tibet. Boom économique dont les bénéficiaires au Tibet sont essentiellement les migrants Hans et quelques privilégiés tibétains. La Chine étant l’un des dix pays sur les 175 membres de l’OIT à ne pas avoir ratifié les conventions contre le travail forcé.

Par contre, veuillez m’excuser, mais je crains que vous soyez mal informée au sujet de la personnalité du Dalaï Lama qui parle très souvent de paix, d’amour et de non-violence, avec les quelques rappels que voici :

1953 : « Dans une conversation avec Thomas Laird, le Dalaï-Lama suggère que la souffrance liée au servage était beaucoup plus importante en Chine qu'au Tibet, puisque 3 millions de propriétaires ont été tués en 1953 par les serfs alors que rien de semblable ne s’est produit au Tibet. »

1994 : je lis à propos du Dalaï Lama :« il ne peut être réellement blâmé pour les abus de l’ancien régime, n’ayant que 15 ans quand il s’enfuit en exil. En 1994, dans une interview avec Melvyn Goldstein, il dit en privé qu’il était depuis sa jeunesse en faveur de la construction d’écoles, "de machines" et de routes dans son pays. Il prétend qu’il pensait que la corvée (travail forcé non payé d’un serf au profit du seigneur) et certains impôts imposés aux paysans étaient "extrêmement mauvais". Et il n’aimait pas la façon dont les gens étaient surchargés avec des vieilles dettes parfois transmises de génération en génération. En outre, il propose maintenant la démocratie pour le Tibet, caractérisée par une constitution écrite, une assemblée représentative et d’autres attributs démocratiques essentiels. »

1996 : En 1996, Il dit en partie ceci :« De toutes les théories économiques modernes, le système économique marxiste est fondé sur des principes moraux, tandis que le capitalisme n’est fondé que sur le gain et la rentabilité. Le marxisme est basé sur la distribution de la richesse sur une base égale et sur l’utilisation équitable des moyens de production. Il est aussi concerné par le destin des travailleurs - qui sont la majorité - aussi bien que par le destin d’entre ceux qui sont défavorisés et dans le besoin, et le marxisme se soucie des victimes de minorités exploitées. Pour ces raisons, le système m’interpelle et il semble juste ... Je me considère moi-même comme demi-marxiste et demi-bouddhiste. »

2001 : « Et plus récemment, en 2001, en visitant la Californie, il a fait remarquer que "le Tibet, matériellement, est très, très en arrière. Spirituellement, il est tout assez riche. Mais la spiritualité ne peut pas remplir nos estomacs." «

2004 : Dans un entretien avec Johann Hari, le Dalaï-Lama affirme « avoir lui-même diminué certains impôts et dettes, avoir engagé des réformes majeures durant les quelques années où il a dirigé le Tibet « dans une alliance difficile avec les Chinois ». Il rapporte avoir établi un système judiciaire indépendant et aboli le système de la dette héréditaire, qui était, explique-t-il, « le fléau de la communauté paysanne et rurale », piégeant celle-ci dans une servitude envers l'aristocratie »

2008 : Interview du Dalaï Lama par Ursula Gauthier, 17/01/2008

«Personne ne peut dire que le Tibet du passé était parfait. Il était certainement arriéré.

Le système social, le système politique étaient sans aucun conteste arriérés. Cependant, si l’on

compare la société féodale qui avait cours au Tibet, avec la société féodale chinoise, ou indienne, à la même époque, je crois que la société féodale tibétaine était plus compatissante. Par exemple, il y avait une prison au Potala qui à mon époque comptait entre 20-40 prisonniers. L’autre prison de Lhassa comptait à peu près le même nombre. Dans chaque district, bien entendu, il y avait une prison avec à peu près le même nombre de pensionnaires. Mais aujourd’hui, il existe partout au Tibet des milliers de prisons, et dans les années 60, il y a eu des dizaines de milliers de prisonniers. Une autre différence : dans le passé, quelques privilégiés exploitaient leurs sujets dans le passé, ce qui est totalement injuste, y compris d’un point de vue bouddhiste, personne ne le conteste. Mais ceci se produisait entre Tibétains. Maintenant, nouveau maître, nouveau seigneur : tous les Tibétains sont devenus les sujets de nouveaux maîtres » et de préciser à propos du gouvernement chinois actuel :

Il m’arrive parfois de penser que je suis plus marxiste qu’eux. (Rire) Un marxiste en robe bouddhiste ».

En résumé, je suis convaincu qu’il n’y a rien à croire dans les arguments des Chinois, ou au minimum pour certains, les replacer dans un des siècles précédents, sachant que des réformes ont été entreprises dès la fin du XIXe siècle par le 13e dalaï-lama : abolition de la peine de mort en 1898 puis après son retour de l'exil, dans sa proclamation d'indépendance, alors qu’il annonçait l'interdiction des amputations de membres avec une déclaration tout à fait spécifique : « divers châtiments physiques sont bannis: ainsi, l’amputation de membres était pratiquée en guise de punition. Dorénavant, des traitements aussi sévères sont interdits ». Des exemplaires de cette proclamation furent envoyés dans tout le Tibet et durent être gardés dans le bureau de chaque district.

Soyons honnêtes et ne comparons que ce qui est comparable entre pays voisins et à la même époque ; ne pas faire d’amalgame entre les prétendues affirmations des dirigeants chinois actuels pour leurs seuls intérêts et le Tibet certainement réel, mais avant le 13ème Dalaï Lama intronisé en 1895 et où, comme le reconnaît le 14ème Dalaï Lama Tenzin Gyatso, le système n’était pas du tout idéal même encore en 1949, mais n’avait rien à voir avec l’esclavage. Ce dernier précisant en 1991 :

« Les rapports entre le propriétaire et le serf étaient bien plus doux au Tibet qu'en Chine et les conditions des pauvres étaient bien moins dures »

Avec mes respectueuses salutations, je vous remercie très vivement Madame la Candidate à la Présidence, si vous avez consacré quelques minutes à me lire et si comme moi vous pouvez faire une synthèse aussi proche de la mienne et de la réalité que je crois , sans à priori anti-clérical comme l’un de vos concurrents en particulier, mais dans le seul intérêt du Peuple tibétain et non de l’envahisseur, la véritable « libération des opprimés tibétains » est à venir et je l’espère grâce à votre aide.

Yves LE CORRE, citoyen du Monde et ami des Peuples tibétains & chinois.

dimanche 19 février 2012

Mercredi 22 février 2012 Projection- débat : Le drame des Tibétains

Le Tibet, parlons-en !
Le 22 février 2012 est pour les Tibétains la fête du Losar, le nouvel an tibétain, mais les Tibétains, opprimés n'ont pas le cœur à le fêter, dans un Tibet placé sous total black-out par la police et l'armée chinoises, et dont les étrangers sont bannis ... Par la pensée et le cœur soyons avec eux !
Mercredi 22 février - 18h - à Saint Denis Salle Don Bosco (rue de la Victoire face à la Cathédrale )
France -Tibet à La Réunion organise une projection de films documentaires. ENTREE LIBRE
Les deux films présentés sont du cinéaste Pierre Anglade
*Les Guerriers de l'esprit ou l'identité tibétaine (*2001*)* 49 mn- Un regard inédit sur la réalité de l'exil tibétain en Inde aujourd'hui, et sur la force de résistance spirituelle non-violente .
* Le Sentier interdit ou la Quête éternelle 2006-2007) 53 mn- La fuite des Tibétains au travers de l'Himalaya, dans les pas d' une famille . Ces deux films seront suivi d'un échange avec le public .
"Tant que l'on parlera du Tibet, le Tibet vivra. " S.S. le 14ème Dalaï-lama