Tibetan filmmaker and 2 monks denied legal representation http://www.phayul.com/news/article.aspx?article=Tibetan+filmmaker+and+2+monks+denied+legal+representation&id=25167
Dharamsala, 18 juillet – le gouvernement chinois a refusé le droit de représentation légale de 3 tibétains actuellement emprisonnés, selon un blog tenu par Tsering Woser un poète et écrivain tibétain basé a Beijing (Pékin).
Dhondup Wangchen, qui a été arrêté pour son film "Leaving Fear Behind’"("En laissant la peur derrière soi" à télécharger sur le site de ACTION VERITE TIBET http://www.actions-tibet-verite.org/ ), film qui présente l’opposition du peuple tibétain aux politiques du gouvernement chinois et la loyauté de ceux-ci au Dalaï-lama, s’est vu refuser le droit d’être représenté légalement par un avocat de Beijing qui avait été engagé par sa famille.
Selon : ICT : Campagne internationale pour le Tibet, Dhondup qui souffre d’une hépatite B est en mauvaise santé . Selon sa femme qui vit en exil, il ne reçoit aucun traitement médical.
Entre temps, Tsuiltrim Gvatso et Thabkhay Gvatso, deux moines du monastère de Labrang Tashi Khyil, se sont vus également refuser leur droit d’être représenté par l’avocat choisi par leur famille. Tsuiltrim a été puni d’emprisonnement à perpétuité et Thabkhay à 15 ans d’emprisonnement au mois de mai par la cour "Prefecture Intermediate People court" de Gannan dans la province de Gansu. Les deux hommes sont actuellement détenus dans le service de sécurité d’état du centre de détention de la province de Gansu.
La famille de Dhondup Wangchen a engagé l’avocat chinois Li Dunyong situé à Beijing, qui avait récemment visité le producteur tibétain au centre de détention de Xining mais qui avait été arrêté par les autorités chinoises locales et les autorités juridiques de Beijing.
Elles ont déclaré à Li qu’il ne pouvait pas prendre en charge le dossier de Dhondup. Les autorités lui ont également dit qu’un avocat local sous la même juridiction que celle où se trouve la cour doit s’occuper du dossier de Dhondup.
Les familles de Tsuiltrim et Thabkhay ont engagé un avocat chinois situé à Beijing, Li Fangping, qui avait rencontré auparavant ( le 18 juin) les familles des moines et soumis des documents relatifs au dossier et sa certification à la cour qui avait entendu parler des dossiers des moines auparavant.
Li a tenté de rencontrer les moines le même jour mais il n’en a pas été autorisé par les autorités chinoises qui ont prétexté que Li avait besoin d’une permission de la cour.
Le 6 juillet, Li a voyagé à Lanzhou et rencontré le juge Zhang qui a jugé les moines à leur deuxième comparution à la haute cour du peuple de Gansu. Le juge Zhang a affirmé à Li que les moines avaient déjà choisi leurs avocats et qu’il n’y avait pas besoin d’un autre avocat de Beijing pour les représenter. Les frères des deux moines ont déposé une pétition à la cour du peuple de Gansu pour exprimer leur mécontentement face à cette situation et réclamant que Li soit autorisé à représenter les moines.
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