samedi 26 juin 2010
15 ans ferme pour un écologiste tibétain
vendredi 25 juin 2010
Deux cérémonies ce week-end à l'Etang salé
mercredi 23 juin 2010
A quand un match à La Réunion pour l'équipe des Tibétains exilés ?
World Cup Draws Support From Tibet’s Exiles
http://tibettruth.com/2010/06/16/world-cup-draws-support-from-tibets-exiles/samedi 19 juin 2010
Festival Paix et Lumière les 26 et 27 juin à la Grande Pagode du bois de Vincennes
jeudi 17 juin 2010
Sport et engagement
Bernard Coudret veut rouler pour le Tibet
Six Fours.net - Jacques Bouvier 13 Juin 2010 http://www.six-fours.net/
Une rencontre avec Véronique Jannot l'a décidé : Bernard Coudret effectuera cet été son tour de France au profit des enfants réfugiés du Tibet. Au compteur 3 600 kilomètres en 34 jours.
Bernard Coudret est venu à la rencontre des cyclo-touristes six-fournais.
mercredi 16 juin 2010
50 années d'amitié entre Indiens et Tibétains
lundi 14 juin 2010
Journée d'Etude interdisciplinaire sur la Pleine Conscience avec Karuna Shechen : l'association de Matthieu Ricard le traducteur du Dalaï lama
Evénement exceptionnel à Paris
Dimanche 26 septembre 2010
Journée d’Etude Interdisciplinaire sur la Pleine Conscience
appliquée à la relation d'aide
Avec Christophe André, Thierry Janssen,
Guido Bondolfi et Matthieu Ricard
Bonjour,
Emergences ASBL http://www.emergences-asbl.org organise une journée d’étude interdisciplinaire sur la Pleine Conscience le 26 septembre 2010
au profit de l’association Karuna-Shechen www.karuna-shechen.org
La pleine conscience (ou « mindfulness » en anglais) est un thème central de la philosophie bouddhiste.
L’étude de la mindfulness et de ses effets a été au cœur des recherches scientifiques en neurosciences affectives ces dernières années.
Il s’est avéré que la pratique de la mindfulness pouvait avoir des effets bénéfiques sur le système immunitaire, la gestion des émotions, l’anxiété et la dépression.
Quatre intervenants de renommée internationale viendront porter un regard différent et complémentaire sur la pleine conscience, plus particulièrement en lien avec la relation d’aide :
Christophe André, Thierry Janssen, Guido Bondolfi et Matthieu Ricard
Vous trouverez en PJ l’affiche de la conférence et le programme.
Lieu :
Hôtel Méridien Montparnasse - 19, rue du commandant Mouchotte - 75014 Paris
Accès : métro station Gaîté ligne 13
Réservations :
FNAC. Carrefour. Magasins U. Intermarché
www.fnac.com.www.carrefour.fr.
0 892 68 36 22 (0,34€ min.)
Emergences organise également le vendredi 24 septembre 2010 à Bruxelles un symposium interdisciplinaire sur la psychologies positive avec Christophe André, Isabelle Filliozat, Thomas d’Ansembourg, Eric Lambin et Matthieu Ricard.
Infos et réservations sur http://www.emergences-asbl.org
Christophe Grigri
Coordinateur – France
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Tel.: (+33)(0)4 86 31 69 17
Mob:(+33)(0)6 28 34 42 39
Karuna-Shechen
Projets humanitaires dans les régions himalayennes
20 bis rue Louis Philippe,
92200 NEUILLY SUR SEINE
France
mardi 8 juin 2010
Nouvelle vague de dissidence au Tibet et harcèlement sur les écrivains
Nouvelle vague de dissidence au Tibet et harcèlement sur les écrivains
dimanche 6 juin 2010 par Rédaction , Monique Dorizon
Juste avant sa détention, Shogdung, un éditeur et essayiste tibétain bien connu, avait rendu visite à sa famille à l’extérieur de Xining, dans la province du Qinghai, où il vit. Alors, il s’est rendu dans les montagnes afin de faire une offrande tibétaine traditionnelle, jeter au ciel des "chevaux de vent" – en tibétain : Lungtas, prières imprimées sur des petits morceaux de papier. C’est un rituel auquel Shogdung, fonctionnaire de 47 ans travaillant pour la Maison de Publication des Nationalités du Qinghai, se serait précédemment opposé, au motif que ces traditions sont finalement préjudiciables aux efforts des Tibétains pour moderniser leur culture. Mais c’était avant mars 2008 et les "protestations de printemps" contre le gouvernement chinois qui ont balayé la totalité du plateau tibétain, touchant toutes les parties de la société, des nomades, agriculteurs et chefs d’entreprise aux élèves, enseignants et artistes.
> Shogdung, dont les opinions ont été précédemment considérées par de nombreux Tibétains comme étant proches de celles du Parti communiste, en est venu à croire que cette recrudescence de dissidence et de solidarité est un nouveau réveil pour le peuple tibétain et une redécouverte de la fierté de son identité tibétaine. Depuis mars 2008, ses écrits sur la "révolution pacifique" font partie des actes d’accusation de la politique chinoise au Tibet les plus aigus depuis 50 ans. Ils sont également susceptibles d’avoir été la cause de la descente de la police de la sécurité chinoise dans son bureau, le 23 avril 2010, de la saisie de ses livres et de deux ordinateurs et qu’il ait été emmené en prison.
> Pour la première fois depuis la Révolution culturelle, des écrivains, intellectuels, chanteurs et artistes du Tibet sont systématiquement ciblés pour leur travail, et presque chaque forme d’expression de l’identité tibétaine peut être accusée d’être "réactionnaire" ou "séparatiste". Un chanteur populaire de l’Amdo (maintenant Qinghai), Tashi Dhondup, est dans un camp de travail pour avoir chanté des chansons se référant au chagrin des Tibétains après les meurtres de mars 2008. Le fondateur d’un site tibétain valorisant la culture tibétaine, Kunchok Tsephel, a été condamné en novembre 2009 à 15 ans de prison [1] Blogueurs, artistes et autres intellectuels, y compris un artiste qui a enseigné la langue tibétaine à des enfants nomades, "ont disparu". Un auteur tibétain qui a interrogé des aînés au sujet de leurs expériences dans les années 1950 a perdu l’esprit après avoir été torturé en détention.
> Malgré, mais également en raison de la gravité des mesures de répression qui ont fait suite aux manifestations, la dissidence continue de s’exprimer, notamment par le biais de l’écrit. Comme écrivaine et poète la plus connue du Tibet, Woeser [2] dit que les Tibétains tentent de transcender la terreur en écrivant sur ce sujet. Ils osent réfuter le récit officiel de la Chine, présentant un défi plus complexe qu’auparavant pour le Parti communiste.
> Shogdung fait partie d’une nouvelle génération de Tibétains éduqués, à l’avant-garde d’une résurgence littéraire et culturelle au Tibet. Cette nouvelle génération biculturelle, bilingue, parle couramment le chinois ainsi que le tibétain, et est familiarisée avec la technologie numérique. Bien que moins connus à l’extérieur que des dissidents chinois tels que Liu Xiaobo [3] ou Hu Jia [4], Shogdung et d’autres écrivains tibétains et blogueurs arrêtés au cours des deux dernières années sont célèbres parmi les Tibétains, et leurs préoccupations au sujet des restrictions mises en place par l’Etat mais aussi de la répression, reflètent celles de leurs homologues chinois. Il s’agit d’une évolution d’importance incommensurable pour l’avenir du Tibet - et comme des intellectuels chinois créent de nouvelles alliances avec leurs homologues tibétains – et de la Chine.
> Alors que la loyauté envers le Dalaï Lama reste intacte, cette nouvelle génération d’intellectuels tibétains est souvent laïque au fond et politiquement modérée. Beaucoup supportent l’approche de la "Voie médiane" [5] du Dalaï Lama pour une véritable autonomie sous souveraineté chinoise. Dans une collection d’écrits, "Montagne de neige de l’est" - interdite dès qu’elle a été publiée au Tibet en 2008 – des essayistes de l’Amdo au Tibet oriental démontrent une connaissance approfondie de la politique et de la législation chinoise et tibétaine et discutent des souffrances du peuple chinois ordinaire, ainsi que de leurs luttes contre l’Etat. Tashi Rabten, un des éditeurs de la revue, un jeune étudiant à l’Université des nationalités du Nord-Ouest à Langzhou, réfléchi et déterminé, a été arrêté le 7 avril, sa chambre saccagée, et son sort est aujourd’hui inconnu. Dans la "Montagne de neige de l’est", il a écrit que les essais ont été publiés "comme une esquisse de l’histoire d’une génération écrite dans le sang".
> Depuis mars 2008, le gouvernement chinois tente systématiquement de bloquer les informations sur les arrestations, tortures, disparitions et massacres qui ont eu lieu au Tibet. Dans le cadre de cette démarche rigoureuse, les autorités chinoises ont lancé une campagne au Tibet, non seulement contre les "propagations de rumeurs", un terme généralement utilisé pour faire référence à des opinions et pensées divergentes en Chine - mais aussi contre leur écoute. Une Tibétaine, Norzin Wangmo, purge une peine de cinq ans, simplement pour avoir parlé au téléphone de la situation du Tibet
> Pékin a également renforcé le contrôle de l’Internet. Dans une annonce, classique dans son opacité, le Porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a déclaré récemment : "Le gouvernement chinois gère l’Internet conformément à la loi. Quant à ce que vous pouvez et ne pouvez pas regarder, regardez ce que vous pouvez regarder et ne regardez pas ce que vous ne pouvez pas regarder" En Chine, comme un écrivain le fait remarquer, il existe une ligne rouge entre ce qui peut être dit et ce qui ne peut pas l’être. Mais vous ne savez pas où se trouve la ligne jusqu’à ce que vous l’ayez traversée.
> L’écrivain tibétain Shogdung, le rédacteur détenu le plus en vue dans la répression actuelle, savait qu’il avait franchi la ligne lorsqu’il a publié son livre, la ligne entre ciel et terre. C’est pourquoi il a rendu visite à son père âgé et prié dans les montagnes. Sa famille ne sait pas où il est, et personne ne sait combien de temps il sera arrêté. Mais son livre, publié sans numéro ISBN, est maintenant un best-seller connu par le bouche à oreille, circulant de manière souterraine, ses paroles écrites sur la "révolution pacifique" atteignent maintenant les Tibétains en exil aussi bien qu’au Tibet.
Source : Kate Saunders, "International Campaign for Tibet" sur le site de The Huffington Post, 22 mai 2010
NB : Tous les prisonniers cités dans ce texte peuvent être soutenus en les parrainant par le biais de l’action Tibet Post |
Lettre ouverte à Monsieur Delanoë, Monsieur le Maire de Paris,
Lettre ouverte à Monsieur Delanoë, Monsieur le Maire de Paris,
De façon différente, mais comme Monsieur Ayrault à Nantes, Monsieur Duron à Caen, Monsieur Badinter à Bercy et bien d'autres; vous avez monsieur le Maire de Paris montré votre solidarité avec le souhait de réelle autonomie tout à fait légitime du Peuple tibétain, ceci en particulier avec la trop discrète attribution, sans socialistes il est hélas vrai, du titre de Citoyen d'Honneur de la ville de Paris au Dalaï Lama dont vidéo jointe et sur ce site:
http://www.france24.com/fr/
Votre adjoint est très certainement en excellentes relations avec le "tibétologue" chinois Liu Hongji qui déclarait: "La remise du titre de 'citoyen d'honneur' au dalaï-lama par la ville de Paris constitue une grossière ingérence dans les affaires intérieures de la Chine, et elle constitue un acte malavisé qui porte atteinte aux sentiments du peuple chinois". et encore: "Le peuple tibétain mène maintenant une existence heureuse après l'abolition du servage. Mais des Occidentaux espèrent le maintien du servage au Tibet et ne souhaitent pas le développement de la région"
Il est bien évident que les ntérêts économiques énormes, comme pour les autorités chinoises au Tibet, sont en filigrane à côté de telles paroles pour quelqu'un qui de façon certaine ne connait du Tibet que la version officielle et son reflet dans le pavillon présenté à Shanghaï
Merci monsieur Delanoë de rétablir l'honorabilité de votre municipalité tellement bafouée par de tels propos.
Un grand merci par avance au nom de tous les amis d'un Tibet libre de son destin, de la préservation de son environnement et de l'évolution de sa culture auprès de ses voisins asiatiques dont le peuple chinois bien sûr.
Je vous prie de recevoir, Monsieur le Maire, mes respectueuses salutations.
Yves Le Corre, ami du Peuple tibétain et Citoyen du Monde.
dimanche 6 juin 2010
« Chemin Kaïlash lé long’ tipa tipa narivé ! »
vendredi 4 juin 2010
4 juin, France-Chine : droit au but sans butter les droits !
4 juin, France-Chine : droit au but sans butter les droits ! - Communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme de St Denis de La Réunion du 3 juin 2010
Par Christophe Pomez, président de la section
Ce vendredi 4 juin 2010, La Réunion vivra au rythme du match amical entre l’équipe de France de football et celle de la Chine qui se déroulera à Saint-Pierre. Hasard du calendrier, le 4 juin est aussi la date de la commémoration du 21e anniversaire du massacre de la place Tiananmen.
Le 4 juin 1989, le régime chinois réprimait violemment un vaste mouvement démocratique sur la place Tiananmen à Pékin. Plus de vingt ans plus tard, les autorités censurent toute information concernant cet épisode de l’histoire chinoise, comme l’a encore fait le Consul de Chine à La Réunion ces jours derniers sur les ondes de radio : si bien que les moins de vingt ans en Chine n’ont aucune connaissance du drame de 1989. Les familles des victimes de la répression sanglante des manifestations pro démocratiques de la place Tiananmen en juin 1989 ne cessent de demander au gouvernement chinois de mettre fin au silence sur ces événements.
Les organisations de défense des droits de l’Homme lui demandent instamment de reconnaître publiquement l’ampleur de la répression qui a mis fin aux manifestations pacifiques en faveur de la démocratie le 4 juin 1989 et : - d’autoriser les commémorations publiques et pacifiques en hommage aux victimes tuées en 1989 ; - de mettre fin à la persécution subie par les victimes de 1989 et leurs familles, notamment les Mères de Tiananmen ; - de libérer toutes les personnes encore incarcérées depuis 1989 ; - d’ouvrir une enquête complète et impartiale sur les événements du 4 juin 1989 et de mettre fin à l’impunité des responsables.
La Ligue des droits de l’Homme de Saint-Denis souhaite que ce match amical, tant attendu par de nombreux réunionnais, se place sous le signe des valeurs sportives, du respect, de l’esprit d’équipe, de l’ouverture d’esprit mais aussi sous le symbole de la commémoration de Tienanmen ou encore des droits de l’Homme au Tibet, pour que le football reste le sport populaire, universel et métissé qu’il a toujours été.
Ce dernier match avant la coupe du monde du football en Afrique du Sud doit être l’occasion de rappeler également le combat que mène l’association « Foot Solidaire pour la protection internationale des jeunes footballeurs » – en partenariat avec la Ligue des droits de l’Homme, et le soutien du CNOSF, Conseil national olympique du sport français, pour lutter contre le trafic et l’exploitation des jeunes footballeurs africains.
Ce vendredi 4 juin, La Réunion fera tout pour que vive l’esprit sportif et la fraternité entre les peuples mais aussi pour que football rime avec mémoire, et avec droits de l’Homme ! Bon match !