lundi 8 décembre 2008
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“ Mauvaise humeur chinoise ” !Le régime chinois veut imposer un rapport de force avec M. Sarkozy
LE MONDE 27.11.08 10h52 • Mis à jour le 27.11.08 10h55
Dans une décision spectaculaire qui met en relief les tensions accumulées entre la Chine et la présidence de Nicolas Sarkozy, Pékin a décidé d'annuler un sommet prévu le 1er décembre à Lyon entre l'Union européenne (UE) et la Chine, en pleine crise financière mondiale, alors que le chef de l'Etat français s'apprête, le 6 décembre, à rencontrer le Dalaï-Lama à Gdansk, en Pologne. Le report jusqu'à une date non spécifiée de ce sommet auquel devait assister le premier ministre chinois, Wen Jiabao, intervient après plusieurs mises en garde adressées par le régime chinois à Paris, ces dix derniers jours. L'annonce impromptue par M. Sarkozy, le 13 novembre, lors d'un discours, qu'il aurait "l'occasion de voir" le dalaï-lama le 6 décembre à Gdansk, en Pologne (lors d'une réunion de Prix Nobel autour de Lech Walesa), ainsi que son commentaire selon lequel "les Tibétains n'ont pas à souffrir de la répression et ont le droit à la liberté", seraient à l'origine de cette nouvelle détérioration dans la relation bilatérale. Les officiels chinois
ont manifestement décidé d'en étendre les conséquences à l'ensemble de l'UE, présidée
par la France, constatent des diplomates. C'est de Bruxelles, et non de Paris, mercredi 26 novembre, qu'a été rendu public un communiqué annonçant l'annulation du sommet. La raison : l'Elysée, qui "regrette" la décision chinoise, et déclare "tenir plus que jamais au partenariat stratégique" avec Pékin, s'efforçait d'évacuer la dimension proprement franco-chinoise de cette déconvenue diplomatique, alors qu'un sommet bilatéral entre M. Sarkozy et Wen Jiabao était
également prévu à Lyon. Les autorités chinoises, dit le communiqué, "ont motivé leur décision par le fait que le dalaï-lama effectuerait au même moment une nouvelle visite dans plusieurs pays de l'Union". Le chef spirituel tibétain est attendu notamment à Bruxelles la semaine prochaine.
L'annulation du sommet a placé les Français dans l'embarras vis-à-vis de leurs partenaires européens, au moment où la Chine est plus que jamais courtisée pour une meilleure concertation internationale sur les questions financières. "Les enjeux sont importants. Nous sommes stupéfaits que les Français n'aient pas mieux verrouillé auprès des Chinois l'idée de cette rencontre de M. Sarkozy avec le dalaï-lama", a commenté, mercredi, une source européenne.
INCOMPRÉHENSION
A Pékin, certains observateurs européens interprètent la décision chinoise avec un mélange d'incompréhension et de rancoeur, estimant que le coup de colère en dit long sur la vision que se font les Chinois du reste du monde en général et de l'Union européenne en particulier : le principe de priorité, même à propos d'une question tibétaine particulièrement sensible pour la République populaire, aurait dû normalement faire passer les relations sino-européennes avant une irritation essentiellement dirigée contre la France.
Depuis la menace de M. Sarkozy de ne pas participer à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, en août, si un dialogue sino-tibétain n'enregistrait pas de "progrès", après les émeutes de Lhassa en mars, la relation franco-chinoise a été abîmée. Nicolas Sarkozy avait pourtant décidé de se rendre à Pékin et de ne pas rencontrer le dalaï-lama lors de sa visite en France, en août. Les responsables français avaient alors proclamé que la page était tournée sur des mois de tensions. Il aura suffi que M. Sarkozy annonce sa rencontre prochaine avec chef religieux tibétain pour que l'ire de Pékin soit rallumée. Pour les dirigeants chinois, qui, selon des connaisseurs du dossier, sont parvenus à la conclusion que les choix de M. Sarkozy pouvaient fluctuer au gré des pressions qui s'exerceraient sur lui, le comportement du président français relève de l'impolitesse : il aurait dû y mettre les formes. Par le passé, d'autres dirigeants européens ont rencontré le dalaï-lama sans que cela occasionne des dégâts diplomatiques comparables. Pékin aurait senti dès novembre 2007 qu'il disposait d'un certain levier, lorsque M. Sarkozy avait renoncé à se faire accompagner en Chine par sa secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, Rama Yade. Mais la mesure extrême que vient de prendre la Chine pourrait aussi refléter des dynamiques internes au régime, où les "durs", rétifs à trop d'ouverture envers les
Occidentaux, apparaissent en position de force. L'affront chinois aux Européens pourrait
ainsi recouvrir un message de fermeté plus large, au moment où les Etats-Unis sont en
pleine transition politique.
Natalie Nougayrède et Bruno Philip (à Pékin)
Raison pour laquelle la Chine reporte son sommet avec l'Union européenne : La Chine reporte son sommet avec l'Union européenne à cause du dalaï lama "L'Union européenne prend acte et regrette cette décision", a fait savoir Luc hatel, porte-parole du gouvernement français.
Il a précisé que le président Nicolas Sarkozy comptait rencontrer le chef spirituel des bouddhistes tibétains en exil, comme prévu, le 6 décembre à Gdansk (Pologne). AP
La Chine menace à nouveau la France
Richard Arzt (26.11.2008, 07h00 )PEKIN est à nouveau de très mauvaise humeur contre Paris.
En principe, le Premier ministre Wen Jiabao est attendu en France pour ces deux événements.
Mais les autorités chinoises ne décolèrent pas depuis que Nicolas Sarkozy a annoncéqu’il allait rencontrer le dalaï-lama à Gdansk (Pologne), le 6 décembre, à l’occasion du 25 e anniversaire de l’attribution du prix Nobel à Lech Walesa. Le chef de l’Etat français se trouvera sur place ce jour-là pour un sommet européen sur l’énergie et le climat. « Ce sera une rencontre informelle, pas un tête-à-tête » Jeudi dernier, Qin Gang, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a été très net : « La Chine est fermement opposée à toute activité séparatiste du dalaï-lama à l’étranger et à toute forme de contact entre le dalaï-lama et des dirigeants étrangers. » A Pékin, on estime que les relations franco-chinoises se sont réchauffées le 8 août quand Nicolas Sarkozy est venu à l’ouverture des Jeux olympiques en ne parlant plus de condamner la répression chinoise au Tibet. Puis, au sommet de l’Asem, le 25 octobre, sont apparues des convergences de vues face à la crise économique entre Nicolas Sarkozy, président en exercice de l’Union européenne, et le Premier ministre chinois. Mais la perspective d’une rencontre de Sarkozy avec le dalaï-lama a suffi à relancer la tension. « On a pourtant bien dit aux Chinois que ce sera une rencontre informelle, pas un tête-à-tête », explique un haut fonctionnaire français. Nicolas Sarkozy lui-même a indiqué que, « s’il y a un problème, ce sera une occasion de dialogue de plus » avec la Chine. Mais rien n’y fait. Vu de Pékin, il est inconcevable que Wen Jiabao converse tranquillement avec un président français qui s’apprête à rencontrer un chef religieux considéré en Chine comme un dangereux terroriste. Des sommets sino-européens et sino-français se tiennent chaque année. « Ceux de la semaine prochaine ont un ordre du jour économique très important », souligne-t-on à Bruxelles et à l’Elysée. Ce serait la première fois que les dates fixées seraient repoussées pour cause de mécontentement politique. Les diplomates français espèrent persuader les Chinois de ne pas aller jusqu’à cette situation extrême. Il ne reste que quatre jours avant le 1 e r décembre. En langage diplomatique, c’est à la fois peu et beaucoup de temps. Malgré le report par le Gouvernement Chinois du 11ème Sommet Europe-Chine prévu à Lyon, l’association Lions des Neiges décide de maintenir toutes les manifestations . En effet 'Association Falun Dafa de Paris et d'Allemagne ainsi que la Communauté Tibétaine de France et ses amis, viendront manifester à Lyon. Il est important de dénoncer la désinvolture de cette annulation quelques jours avant. Nous regrettons que les Pays Européens ne maintiennent ce sommet, afin de prendre une décision sur ce type de manoeuvre, et de poursuivre leur dialogue sur les problèmes économiques et financiers qui secouent le monde aujourd'hui. Nous emarquons toute fois l'importance que prennent aux yeux des dirigeants Chinois les entrevues du Dalaï Lama auprès des chefs d'Etat européens. Le gouvernement annule un Sommet de la plus haute importance à cause d'un moine Tibétain! Nous dénonçons également le chantage du gouvernement Chinois sur les Etats européens. Pourtant la non ingérence dans la politique intérieure chinoise est bien souvent montrée comme un principe inaliénable. Mais ce principe n'est valable qu'en Chine semble-t-il ! Nous soutiendrons aussi par nos actions les pays et les chefs d'Etats courageux qui maintiendront leur libre arbitre et ne courberont pas l'échine devant la Chine.
Pierrette Burtin Serraille
Présidente de Lions Des Neiges
NOUVELLES DU TIBET
La vague de disparitions n'a pas cessé NGABA ( TIBET), 20 novembre :
Norzin Wangmo condamnée pour avoir parlé avec l’étranger
Norzin Wangmo Une jeune cadre tibétaine d’une trentaine d’années, Norzin Wangmo, a été condamnée à cinq ans de prison pour avoir transmis des nouvelles par téléphone et Internet sur la situation au Tibet à l’étranger, selon deux sources, dont le gouvernement tibétain en exil.
La jeune femme tibétaine emprisonnée Norzin Wangmo, de Ngaba Trochu, Comté de Ngaba dans une "Préfecture autonome tibétaine" (TAP), au Sichuan, a été condamnée le 3 novembre. Les détails des accusations portées contre elle ne sont pas connus. Dans une lettre écrite alors qu’il apprenait son emprisonnement, un de ses amis a écrit : "Alors que vous êtes dans votre trentaine, les meilleures années de la vie active, au moment critique où votre enfant a besoin d’être éduqué, vous et d’autres héros et héroïnes, avez quitté vos parents, vous êtes séparé de votre conjoint, et fait de vos enfants des orphelins pour l’amour de la vérité, et vous avez dû rendre ce chemin isolé. Cinq ans, c’est 1825 jours, 43 800 heures. "Devoir passer les meilleures années de votre vie dans une sombre cellule de prison, quelle misère !" "Un océan de souffrance indicible" Le lieu où se trouve Norzin Wangmo, condamnée à cinq ans, est actuellement inconnu et ICT n’a pas de détails sur le motif d’accusation. Selon un rapport, Norzin Wangmo, qui est aussi décrite par un ami tibétain comme "Walza", qui signifie "courageuse", a subi de la torture suite à sa détention en avril. Une amie tibétaine de Norzin Wangmo a écrit ce qui suit dans une lettre adressée à son sujet : - "J’espère constamment et m’inquiète pour savoir si vous serez remise en liberté après sept mois de torture en détention. Cela me donne un déluge de tourments mentaux. Hier soir, l’un(e) de vos collègues et moi avons fait diverses suggestions sur la façon de vous sortir de prison. J’ai dit que je n’avais que peu d’espoir de vous voir libérée. Maintenant, aujourd’hui (3 novembre 2008) aux alentours de midi, je suis écroulée d’apprendre que vous avez été condamnée à cinq ans, et que vous serez transférée dans quelques jours dans une autre prison. J’ai aussi compris qu’ils ne vous permettront pas de voir votre famille ou des visiteurs pendant dix jours... D’avoir à passer les meilleures années de votre vie dans une cellule sombre de prison, quelle misère ! Ce pourrait être votre gloire, mais comme vous le savez, un océan de souffrance indicible se cache derrière cette gloire. Il n’y a pas de certitude que cette expérience n’écrira pas le dernier mot de votre jeunesse et de votre affection, de vos rêves et de vos ambitions. Une chose qui me rend heureuse, c’est qu’ils disent que vous avez gardé votre confiance et une attitude correspondante en prison. C’est un grand réconfort pour moi. Chère mie !" La correspondante tibétaine conclut qu’elle va s’occuper du fils de son amie, en disant : "En outre, si vous êtes quelqu’un qui est prête à aller en prison pour l’amour de la vérité,
votre fils ne peut guère être une personne ordinaire". Paljor Norbu
Un autre rapport reçu par International Campaign for Tibet détaille la détention d’un homme de 81 ans, Paljor Norbu, par la Police Armée Populaire, le 31 octobre à Lhassa.
Selon une autre source, Paljor Norbu, qui avait déjà été emprisonné auparavant, a été condamné à sept ans, et son sort reste inconnu. Paljor Norbu dirigeait une entreprise familiale d’imprimerie sur le Barkhor, qui a imprimé et publié des textes bouddhistes pour certains monastères depuis des générations. L’entreprise a été fermée par le Bureau de la Sécurité publique, qui a également saisi de nombreux blocs de bois servant à l’impression traditionnelle. Ceci indique qu’il n’est pas accusé d’implication dans aucune protestation à partir du 10 mars 2008 à Lhassa, mais peut-être dans la fourniture de publications. La même source a déclaré : "La famille veut savoir dans quelle prison il est, car il commence à faire froid, il est très vieux, et ils veulent lui fournir des vêtements chauds et des couvertures. Ces cas sont les derniers d’une vague de détentions et de disparitions sur le plateau tibétain depuis le cycle sans précédent de six mois de protestations contre la domination chinoise. Plus de 125 cas de protestations à travers le Tibet, incluant des moines, des religieuses, des laïcs et des écoliers, ont été détaillés. International Campaign for Tibet a réuni plus de 900 noms de Tibétains en détention après des manifestations ou des émeutes à travers le plateau tibétain depuis mars, bien que de nombreux Tibétains de cette liste aient depuis été libérés, souvent après avoir subi un traitement extrêmement brutal en détention.
Beaucoup de Tibétains en détention n’étaient pas impliqués dans les manifestations, mais ont été soupçonnés d’avoir encouragé à protester, ou d’avoir parlé à des gens en dehors du Tibet au sujet des manifestations, ou pour d’autres raisons. Une liste de 263 Tibétains que l’on pense être toujours en détention est publié par ICT dans son rapport "Tibet at a Turning Point" (Le Tibet à un tournant). Une liste de 1 088 prisonniers, dont la moitié sont des tibétains, est également disponible sur le site web de la Congressional-Executive Commission sur la Chine.
LA CHINE DECLARE AVOIR LIBERE PLUS DE 1000 PERSONNES APRES LES EMEUTES EN MARS.
Reuters [Mercredi, Novembre 26, 2008 20:04
Cette photo montre des soldats chinois en train de patrouiller autour du temple de Jokhang à hassa . Des rapports récents indiquent que la Chine a intensifié sa présence militaire au Tibet suites aux nombreuses manifestations qui ont eu lieu dans la région himalayenne.(Phayul / Photo: Steve Lewis / Courier Mail).
Zhu, qui a dit qu'il n'y avait pas de "répression" au Tibet, a ajouté que les suspects "ont bénéficié de tous les droits légitimes prévus par le Droit chinois». "Les émeutiers ont eu le droit d’être assistés par des interprètes. L’origine ethnique et les croyances religieuses n'ont pas été prises en compte lors de la remise des sentences", a dit Zhu. Les groupes de défense des Droits ont déclaré que les présumés émeutiers avaient été soumis à des mauvais traitements en détention et n’avaient pas bénéficié du Droit à un procès équitable.
BILAN DU ‘’CONGRES SPECIAL’’ A DHARAMSALA
La sincérité de Pékin sera l'élément essentiel de la Voie du Milieu
DHARAMSALA, 23 novembre :
Les exilés tibétains exigent, pour continuer dans la "voie médiane", la sincérité de la Chine.
Karma Chophel, le porte-parole du Parlement et Dolma Gyari, vice presidente du Parlement Le porte-parole, Mr Karma Chophel (à gauche), en conférence de presse après les 6 jours de Special Meeting" du peuple tibétain, à Dharamsala, samedi 22 novembre 2008. A sa gauche,Mme Dolma Gyari, porte-parole adjointe. (Photo: T.Dasel/ Phayul) Dharamsala, 22 novembre 2008: Tout en réaffirmant leur "foi et fidélité" absolue envers l'autorité du Dalai Lama, et en acceptant de poursuivre leur demande d'autonomie du Tibet (à l'intérieur de la Chine -NDT), les exilés tibétains n'excluent pas un changement éventuel de stratégie les amenant à revendiquer l'indépendance du Tibet, si l'option actuelle de la "voie médiane" ne produisait toujours aucun résultat dans un futur proche. Plus de 500 responsables et représentants tibétains, venus du monde entier, ont achevé leur "Congrès Spécial" de six journées, commencé le lundi 17 novembre à Dharamsala, où réside le gouvernement tibétain en exil, en Inde du nord. Le porte-parole du Parlement tibétain en exil, Mr Karma Chophel, qui conduisait les débats, décrit le rapport final du Congrès comme une synthèse de toutes les opinions et suggestions de la population. Ce document sera remis au Dalai Lama, le dirigeant tibétain en exil, qui l'étudiera de manière approfondie. Le Prof. Samdhong Rinpoche - Premier Ministre du gouvernement tibétain en exil – à la tribune lors de la séance de conclusion du "Congrès Spécial" de Dharamsala. Dans leur rapport de synthèse, les délégués prient le Dalai Lama de ne pas envisager une "pleine retraite" ni même une "semi-retraite" sachant qu'il est le premier défenseur de la Cause du Peuple tibétain. Entre autres résolutions, la synthèse propose de suspendre les rencontres entre les Envoyés du Dalai Lama et la Chine, tant que le pouvoir chinois ne s'engage pas sérieusement dans la résolution du problème tibétain. Les conclusions ajoutent que beaucoup de voix se sont élevées, au cours des débats, pour demander que l'on considère la revendication de l' "indépendance" si aucun résultat n'est atteint à court terme suite aux évolutions politiques proposées par ce Congrès. La synthèse du Congrès confirme que, dans sa lutte pour la liberté, le Peuple tibétain restera résolument attaché à la non-violence, que ce soit pour gagner son indépendance ou pour obtenir l'autonomie.
"La Chine a totalement rejeté notre proposition pour une autonomie effective (à l'intérieur de la Chine - NDT). Mais il est encore temps pour la Chine de choisir de répondre positivement à nos efforts sincères," déclarait Karma Chophel au journaliste de Phayul. "Par contre, si la Chine ne change pas d'attitude, alors cela ne pourra que nous forcer à faire de nouveau évoluer notre stratégie actuelle. Et dans ce cas, comme l'ont exprimé avec force les délégués tibétains au cours des débats, rien ne nous empêchera alors d'opter pour une politique visant à l'indépendance," expliquait le porte-parole. Jamyang Norbu - éminent écrivain tibétain et fervent défenseur de l'indépendance du Tibet - trouvait que ce Congrès était "encourageant" et, qu'il pouvait permettre, en donnant la possibilité aux gens d'exprimer leurs opinions, de faire évoluer la politique suivie par le gouvernement tibétain en exil. Il affirmait aussi que ces débats avaient mis
en évidence la nécessité de revoir l'option actuelle de la "voie médiane" et de la faire évoluer.
Les délégués tibétains chantent l'hymne national du Tibet, avant de conclure leur "Congrès Spécial" historique. Plus de 500 responsables et représentants tibétains, venus du monde entier, ont pris part à six jours de débats. C'est le plus grand rassemblement politique du Peuple tibétain tenu à ce jour depuis son exil commencé en 1959. (Photo: T.Dasel/ Phayul) En outre, Jamyang Norbu (59 ans) expliquait que ce rassemblement constituait une "première étape dans la bonne direction", avec l'examen de la stratégie "Rangzen" (revendication de l'independance totale du Tibet) et l'opportunité d'y recourir à nouveau si l'approche de la "voie médiane" restait vaine au bout d'une période de temps limitée. Ancien ministre et représentant (aux USA) de Sa Sainteté le Dalai Lama, Mr. Lobsang Nyandak déclarait que les conclusions de la réunion n'avait pas fixé de période de temps précise après laquelle on devrait changer de politique. "Nous sommes tous d'accord pour dire que seul le dialogue permettra de résoudre ces problèmes. Les délégués présents au Congrès estiment que c'est au gouvernement chinois de créer les conditions et l'atmosphère permettant le dialogue," disait Lobsang. "Notre politique actuelle sera revue en fonction des réactions chinoises que nous allons observer et discuter," dit-il. Pour obtenir une avancée de la Chine, Lobsang dit que "cela dépend des stratégies que nous adopterons et des pressions internationales que nous réussirons à concentrer sur la Chine." Le porte-parole Karma Chophel rappelait que ce Congrès appelait aussi la Chine à mettre fin à ses critiques et attaques diffamatoires envers le Dalai Lama. Non seulement, dit-il, cela blesse les sentiments du Peuple tibétain mais aussi de tous les Bouddhistes partout dans le monde, dont ceux en Chine, ainsi que les partisans du Tibet et toutes les personnes qui admirent les principes moraux du Dalai Lama.
CONCLUSIONS "Les conclusions du Congrès disent que la Chine doit reconnaître que 'insurrection cette année au Tibet est née de ses erreurs politiques et des mauvaises décisions prises contre le Peuple tibétain depuis plusieurs dizaines d'années. La Chine a dit qu'elle détenait les preuves démontrant qu'en exil des organisations du Dalai Lama avaient instigué des révoltes au Tibet, mais ces preuves ils ne les ont toujours pas présentées pour prouver leurs accusations," déclarait-il. Karma Chophel estime que le Peuple tibétain "a unanimement réaffirmé sa confiance et sa fidélité envers Sa Sainteté le Dalai Lama" au cours de cette réunion. Cela constitue une parfaite réponse face aux remarques du pouvoir chinois disant que le Dalai Lama n'a pas de légitimité pour représenter le Peuple tibétain. "Le Peuple tibétain a réaffirmé qu'il suivrait le Dalai Lama quelques soient les choix qu'il estimera appropriés; le message est très clair, et la hine doit accepter cette réalité," ajoutait-il. Karma Chophel précisait aussi que les Envoyés tibétains, durant la dernière session de discussions avec les représentants chinois (début nov. 2008), avaient mis au défi le gouvernement chinois d'autoriser la réalisation d'un sondage d'opinion – libre et indépendant – auprès des Tibétains vivant au Tibet afin de recueillir leurs avis quant au rôle du Dalai Lama. Jetsun Pema, ancienne Kalon (Ministre) tibétaine et soeur cadette du Dalai Lama, estimait que ce rassemblement était une excellente base pour "préparer le futur" du mouvement des Tibétains. "Sa Sainteté le Dalai Lama a toujours souhaité construire une vraie démocratie pour le Peuple tibétain. C'est ce qu'il s'est toujours efforcé de réaliser," disait Jetsun Pema. Avant ce "Congrès Spécial", quelques 17 000 Tibétains vivant au Tibet avaient été consultés sur leurs opinions quant aux suites à donner à la lutte des Tibétains. Sur ce
total, plus de 8 000 Tibétains ont affirmé qu'ils respecteraient toute décision prise par le Dalai Lama, et presque 3 000 (*) disent soutenir l'option de la "voie médiane" choisie par le Dalai Lama. Le Dalai Lama va s'adresser ce dimanche aux délégués de ce Congrès.
(*) Note du traducteur (présent actuellement à Dharamsala):
L'article omet un point dans les résultats du sondage: plus de 5 000 Tibétains ont affirmé soutenir "Rangzen", c'est-à-dire la revendication pour l'indépendance du Tibet. Cette information essentielle a contribué à donner plus de poids à cette stratégie lors des débats, bien que très peu de sièges aient été attribués aux organisations pro-indépendance (ex: 2 délégués seulement, sur plus de 550, pour le Tibetan Youth Congress, cette organisation non- ouvernementale à laquelle adhèrent environ 30 000 Tibétains en exil) et aux plus jeunes générations (la plupart des participants avaient plus de 50 ans), etc.
PAROLES DE JEUNES TIBETAINS EN EXIL
Il est assis par terre, sur le trottoir, face au temple de la rue principale de Dharamsala.Verre de thé à la main et baladeur MP3 dernier cri aux oreilles, il prend le soleil, regard lointain… Il semble ne prêter aucune attention au spectacle des moines en toge rouge qui, juste de l’autre côté de la rue, font tourner les moulins à prière en longeant l’édifice sacré. Voyant qu’on le regarde, il sourit, ôte ses écouteurs, et nous invite à partager son thé et son bout de trottoir. "Je pensais à l’exil", dit-il d’emblée, devinant notre question. Son nom est Khenrab Palden, il a 26 ans, et la question de l’exil non seulement le concerne à titre personnel, mais nourrit aussi son oeuvre. Car Khenrab est cinéaste. Ses parents ont fui le Tibet avant sa naissance, explique-t-il. Ils sont arrivés en Inde sans argent. Mais grâce à l’aide de la communauté, ils ont réussi à monter un petit commerce, et ont si bien réussi dans les affaires qu’ils ont pu envoyer leur fils étudier aux Etats-Unis. Khenrab Palden, jeune cinéaste tibétain. Dans le Massachussetts, Khenrab a étudié l’anthropologie, l’histoire des religions, et le cinéma. "Je me sens 60% Tibétain, 20% Indien, 20% Américain. Mon pays sera celui où je pourrai gagner ma vie. Les Tibétains sont comme les juifs chassés de leur pays par Hitler. Leur exode en a fait des artistes, photographes, musiciens, réalisateurs… Je pense que dans vingt ans, les Tibétains seront eux-aussi un peuple d’artistes." Il commande un autre thé, et poursuit : "Je suis revenu ici pour préparer mon nouveau film. Pas un documentaire, mais une fiction, qui parlera de l’image du Tibet qu’on peut avoir quand on est un jeune Tibétain, né en Inde ou ailleurs, et qui n’a jamais vu son pays. C’est
compliqué pour nous. C’est à la fois une terre promise, on s’imagine des paysages magnifiques, un endroit où tout le monde vit dans la paix et l’harmonie. Mais aussi un pays dangereux, où la liberté n’existe pas, où les Chinois vous tuent et vous emprisonnent. Tous les jeunes Tibétains en exil sont partagés entre ces deux visions, l’une magnifique et l’autre horrible, du Tibet."
La vieille garde et la nouvelle génération Parmi tous les jeunes Tibétains que nous avons rencontrés à Dharamsala, un seul a connu le Tibet. Wangdui, 32 ans, a vécu là-bas avec ses parents fermiers, et ses frères et soeurs, jusqu’à l’âge de 12 ans. "J’ai assez peu de souvenirs, seulement les paysages, et les boeufs de mon père." Son histoire est proprement sidérante. Un jour, à Lhassa, le petit garçon se retrouve par hasard dans une manifestation autonomiste. Ce jour-là, tous les manifestants sont arrêtés. Les enfants sont rendus à leurs parents, mais restent étroitement surveillés par la police chinoise. Pour protéger le reste de la famille, les parents de Wangdui doivent se résoudre à l’envoyer en Inde avec un groupe de réfugiés, et depuis 18 ans maintenant, il n’a aucune nouvelle de sa famille. "Bien sûr, j’aimerais savoir comment ils vont, mais si je leur écris, ils seront surveillés par le gouvernement, alors je préfère ne pas le faire."
Au premier plan, Wangdui, séparé de sa famille à 12 ans. La conférence qui a lieu en ce moment ? "Cest très important. Avec mes amis on ne parle que de ça. J’aimerais qu’il y ait un résultat concret, je suis pour l’indépendance du Tibet. Et je voudrais voir le Tibet libre dans cette vie-là."
C’est sans doute la différence principale entre l’ancienne et la nouvelle génération : voir le Tibet libre dans cette vie-là, pas dans la prochaine. C’est aussi ce que dit Khenrab, le cinéaste. "Nous, les jeunes, on veut des résultats immédiats. La voie moyenne parle de paix dans le monde. Mais les jeunes trouvent ça trop lent, trop rêveur, trop théorique. Nous, la paix dans le monde, on trouve ça bien, mais on veut parler de ce qui nous concerne, de ce qui nous appartient, chez nous, au Tibet." Nouveau combat, nouveaux outils. La jeunesse tibétaine est impatiente. Pas question de prendre les armes, certes. Mais s’organiser, prendre en main son avenir, militer. Et surtout, utiliser cet exil, qu’ils n’ont pas choisi, cette diaspora tibétaine présente sur tous les continents, pour toucher les opinions publiques internationales. "La liberté du Tibet ne dépend pas seulement du Dalaï-Lama", explique Sonam Dorjee, 28 ans, badge représentant Che Guevara au revers de la veste, et membre du Tibetan Youth Congress, une organisation indépendantiste très
active. "C’est une question qui concerne le monde entier.
Le Tibet n’a jamais été chinois,et nous sommes nombreux à être prêts à consacrer notre vie à combattre cette injustice.Ce qu’on va faire ? Faire honte à vos pays, la France, la Grande-retagne, l’Allemagne,les Etats-Unis. Ce sont eux qui permettent nos souffrances, pour préserver leurs relationsavec la Chine."
Sonam Dorjee, 28 ans, activiste.
Pour mobiliser l’opinion internationale, ces jeunes Tibétains vivant au fin fond de la montagne indienne ont une arme de poids : Internet. De leur village, où l’on trouve un cybercafé tous les 20 mètres, ils communiquent, créent des sites, et même des télévisions en ligne.
Sur tibetonlinetv.net, on peut voir en temps réel et de partout dans le monde les débats actuellement en cours à Dharamsala. Namla Tsering, 30 ans, soutient quant à lui leprojet kalontripa.org, initié le 25 octobre. "C’est un forum pour les Tibétains du monde entier. Le but est de trouver le plus de candidats possibles pour les élections au poste de Premier ministre de 2011. Sur le site, chaque candidat doit donner son opinion sur les revendications tibétaines : indépendance totale ou simple autonomie, et sur les relations Tibet-Chine. Ensuite, tous ceux qui auront obtenu 25 soutiens pourront se présenter à des pré-élections en ligne, d’où émergeront les candidats les plus sérieux." Les jeunes Tibétains sont en train d’inventer leur démocratie.
L’appel à la communauté internationale Mais parmi les 551 représentants admis à l’intérieur de la salle de conférence, la plupart sont de hauts dignitaires, plutôt âgés, et bien peu d’entre eux partagent les opinions radicales de la jeunesse. "Les plus âgés confondent politique et religion", dit Sonam Dorjee. Nous croisons l’un de ces rares délégués radicaux en la personne d’un jeune
moine répondant au nom paradoxal de Vénérable Bagdro. Sourire aux lèvres, il distribue le livre qu’il vient d’écrire à la sortie de la salle de conférence. "La plupart des autres délégués sont modérés. Ils prônent une simple autonomie culturelle. Mais la jeune génération réclame de plus en plus fortement l’indépendance totale, et je fais valoir ce point de vue dans la conférence."
Vénérable Bagdro distribuant le livre dans lequel il raconte sa détention. Vénérable Bagdro est jeune, il approche la quarantaine, peut-être, on n’ose pas demander son âge exact à un vénérable. Mais il a déjà vécu le pire. De 1988 à 1991, il a été emprisonné et torturé par les Chinois. Il parviendra finalement à rejoindre la France, où il passera un an à l’hôpital, sous la protection attentive de Danielle Mitterrand. "Je défends l’idée de porter plainte auprès des tribunaux internationaux pour chaque injustice commise contre les Tibétains. D’ailleurs, c’est ce que j’ai déjà fait à titre personnel. En juin, j’ai porté plainte auprès d’un tribunal espagnol contre Hu Jintao, pour les tortures que j’ai subies. C’est ça que je raconte dans mon livre." Et Vénérable Bagdro nous quitte sur ces mots, avec un grand sourire, pour rejoindre la salle de conférence, conscient d’être porteur, en ce jour historique, des rêves de Wangdui, Khenrab, Sonam et les autres .
LES DECLARATIONS DE L’ONU CONCERNANT LA CHINE
L'ONU déplore le recours «routinier à la torture» en Chine
GENÈVE, 21 Novembre
L'usage de la torture est largement répandu en Chine, a déploré vendredi le Comité anti-torture de l'ONU (CAT) réuni à Genève. Le comité s'est déclaré «profondément inquiet en raison des constantes allégations, confirmées par de nombreuses sources chinoises légales, sur l'usage largement répandu et routinier de la torture et des mauvais traitements» infligés par la police chinoise pour extorquer des aveux et des informations. «Le recours constant aux aveux comme preuve invoquée par l'accusation crée les conditions facilitant l'usage de la torture et le mauvais traitement des suspects», déplore le comité qui cite le cas du dissident et militant des droits de l'homme Yang Chunlin. Il s'est également déclaré préoccupé «des informations sur des violences sur des détenus, pouvant même mener à la mort dans de nombreux cas». Les experts anti-torture de l'ONU ont aussi déploré le recours à des formes «administratives» de détention, notamment dans le cadre de la politique de «rééducation par le travail pour des individus qui n'ont jamais vu leur cas examiné par un tribunal, sans possibilité de recours» et qui peuvent être soumis à la torture, notamment lorsqu'il s'agit d'adeptes de certaines religions ou de membres de groupes ethniques minoritaires. Le Comité a évoqué les allégations concernant des «lieux de détention secrets», des «prisons noires» où seraient jetés des dissidents comme Mme Wang Guilan. Les experts de l'ONU se sont inquiétés également du sort de Hu Jia, victime comme d'autres militants des droits de l'homme de harcèlement et d'actes de violence commis par
des hommes de main recrutés de manière officieuse par les autorités. Revenant sur la répression des manifestations de la place Tien An Men en juin 1989, ils estiment que les autorités chinoises «doivent mener une enquête compléte et impartiale» sur ces événements, «fournir des informations sur les personnes encore détenues», «présenter des excuses et des réparations appropriées et engager des poursuites contre les responsables d'usage excessif de la force, de torture et d'autres mauvais traitements». De la même manière, le Comité anti-torture est «gravement préoccupé par les informations sur les événements récents dans la région autonome du Tibet et les provinces tibétaines» faisant état de tortures et de mauvais traitements «tout particulièrement contre des moines et des religieuses tibétaines». Il déplore qu'aucune enquête n'ait été menée. Le Comité anti-torture a également évoqué les allégations de tortures et de prélévements d'organes aux fins de transplantation sur des adeptes de la secte Falun Gong. Les experts ont noté avec le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, Manfred Nowak, que «l'augmentation du nombre d'opérations de greffes d'organes coïncide avec le début de la persécution (contre les adeptes du Falun Gong)». Les experts de l'ONU se sont aussi inquiétés du sort des émigrés nord-coréens, refoulés en dépit du risque encouru d'être soumis à la torture une fois revenu dans leur pays. Enfin, le CAT a exprimé sa préoccupation sur les conditions de détention des condamnés à mort en attente de leur exécution. Ceux-ci sont enchaînés jour et nuit et leurs organes peuvent être prélevés sans leur consentement après leur mort, selon les informations reçues par le Comité de l'ONU.
" NOTRE COMBAT POUR LA VERITE " par les Tibétologistes chinois de passage ...
Nous voici donc " honorés" par cette délégation chinoise de " tibétologistes" venus, apres " ripaille" au banquet - ( au fait... aux frais de quelle princesse, française ou chinoise ?) et ...pour développer "la vérité vrai(e ?) sur le véritable Tibet ". Ces spécialistes sont-íls donc aussi naifs pour penser qu'aucun journaliste, qu'aucun touriste, qu'aucun citoyen français, aucun expert n'ait constaté de visu, ne sache, necomprenne, ne soit informé de ce qui se passe vraiment depuis 50 ans au Tibet...! Quant à la " clique du 14ème Dalaï-Lama" dont nous sommes nombreux à faire
partie... elle vous salue bien! Nous avons bien envie de renvoyer à ces specialistes du bon gout chinois la remarque par eux meme affichée sur les batiments chinois de Pékin lors des manifestations anti-françaises de l'été 2008... Communiqué par l'agence de presse: Fei Lipu, CCTV
Une délégation de Tibétologistes honore la France d'une visite de 4 jours. Comme nous l'explique Fei Lipu, les savants chinois viennent partager avec le public français la vérité vrai sur le véritable Tibet. Les 6 membres de la délégation chinoise de Tibétologistes ont fait ripaille avec des représentants des médias français mardi à Paris, et ont instruit ceux-ci de la véritable situation du Tibet d'aujourd'hui. Des journalistes des grands médias français, comme France 2 et Le Figaro, étaient présents au banquet.
Les Tibétologistes ont répondu aux questions des journalistes concernant la culture et la religion tibétaine ainsi que les récents contacts et consultations entre des représentants du gouvernement central chinois et de la clique du 14ème Dalaï-Lama.
DES “ TIBETOLOGISTES CHINOIS ” PRENNENT LA PAROLE
FRANCE- 27 NOVEMBRE 2008
Les érudits ont gratifié les médias d'un exposé pénétrant concernant le développement social et économique de la Région autonome du Tibet depuis le début des réformes démocratiques dans la région. Le chef de la délégation, Zheng Dui, a déclaré que la rencontre était importante, puisque
c'était la première fois que des Tibétologistes rencontraient des représentants des médias de masse en France. Il espère que les Occidentaux comprendront plus tôt que tard la vraie nature des manifestations du 14 mars au Tibet, et bénéficieront des enseignements de la délégation
sur la religion tibétaine.
Zheng Dui, Chef des Tibétologistes
"Nous croyons qu'en continuant de donner des informations à jour et précises sur le Tibet aux Occidentaux et à leurs médias, de plus en plus de gens verront la lumière." Pendant leur séjour de 4 jours, les Tibétologistes doivent également participer à un symposium avec des représentants de Chinois vivant à l'étranger et des étudiants chinois en France.
Fei Lipu, CCTV
Propagande
+
Manipulation
+
Désinformation
+
Récupération
Le vieux théorème maoïste fonctionne toujours..!
Et il aurait été fort étonnant que Paris échappat à la tournée officielle de Zhu et consorts...pour porter la bonne parole chinoise alors que les réunions tibétaines connaissent leur maximum d'intensité à Dharamsala... Les Chinois d'outre-mer tiennent donc à nous informer de leur volonté que " l'intégrité territoriale et la dignité nationale de la Chine doivent être respectées "
Que respecte donc Pékin pour venir les francais et l'Europe inonder de le sempiternel bla bla bla maoïste?! Que croit donc Pékin: que les Francais seraient bornés à ce point qu'ils goberaient sans broncher les bonnes paroles pékinoises au sujet du Tibet ? D'ailleurs la presse francaise n'aurait-elle pas quelque peu aussi boudé cet événement?
NDR
M.Zhu Weiqun
Les Chinois d'outre-mer et les représentants des étudiants chinois en France se sont réunis le 17 novembre en vue de manifester leur position de soutien à l'intégrité territoriale, la dignité nationale et la réunification pacifique de la Chine.M. Zhu Weiqun, vice-président de l'Association des amitiés d'outre-mer de Chine (China0verseas Friendship Association), a participé à un forum qui s'est déroulé le 17 novembre à Paris durant sa visite en France. Les responsables des associations des Chinois d'outre-mer et les représentants des étudiants chinois en France étaient également présents au forum.M.Zhu a introduit les derniers développements de la région tibétaine
et les résultats des pourparlers entre le gouvernement central et les représentants du Dalaï-lama. Selon M.Zhu, le gouvernement central a organisé neuf pourparlers avec les représentants
envoyés par le Dalaï-Lama, trois fois rien que cette année. « Le Dalaï-lama insiste au séparatisme, c'est pourquoi les pourparlers ne progressent pas. » A-t-il expliqué. Les portes du dialogue resteront ouvertes, si Dalaï-lama retourne à une position correcte.« Les affaires tibétaines retournent de la politique intérieure de la Chine, par conséquent c'est à nous qu'il revient de résoudre les problèmes. » A-t-il ajouté. Quant à la question sur « l'entretien entre le Président français et le Dalaï-lama, le mois prochain en Pologne », M.Zhu a indiqué que « la Chine et la France sont des pays influents dans le monde. L'amitié sino-française est très importante pour les peuples chinois et français. La Chine estime que la France traitera les relations avec le Dalaï-lama en prenant en considération l'amitié franco-chinoise à long terme, et ne blessera pas les sentiments du peuple chinois. »
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