lundi 29 avril 2013

Pourquoi Mélenchon ment-il délibérement et obstinément sur la question tibétaine ?

Pourquoi Mélenchon ment-il délibérement et obstinément sur la question tibétaine ? > http://movitcity.blog.lemonde.fr/2013/04/27/pourquoi-melenchon-ment-il-deliberement-et-obstinement-sur-la-question-tibetaine/
> Etant donné le nombre de fois où Jean Luc Mélenchon s'est autorisé à mentir sur la situation du Tibet, sur les intentions des tibétains révoltés et sur le Dalaï Lama, nous sommes en droit de nous interroger sur ses raisons. Que pour masquer son absence d'informations, il mente délibérément est une chose bien regrettable mais qu'il s'obstine autant révèle une mauvaise fois que les pires staliniens (d'une époque et d'aujourd'hui encore) ont utilisé pour diffamer tous ceux qui ne s'inscrivaient pas dans leurs intérêts. Posons la bonne question : qu'est-ce que cela rapporte à Jean Luc Mélenchon de dénigrer des gens qui ne lui font aucun mal ? Pourquoi, au lieu de botter en touche sur ce sujet sans enjeu pour lui, il tient à chaque fois à affirmer avec force une position totalement identique à celle des autorités chinoises ? La Chine n'aurait jamais rêvé d'un soutien aussi spontané en France si elle ne l'avait provoqué. Les autorités chinoises n'ont pas de temps à perdre avec un petit phénomène comme Jean Luc Mélenchon sauf si celui-ci peut introduire une gène dans une gauche trop favorable au peuple tibétain et trop critique avec les exactions chinoises au Tibet. Les services chinois n'ont pas l'habitude de s'encombrer d'idéologie, il savent payer et acheter... Alors, combien ?
> Un article de tibet-info.net :

Dérapage en direct

> vendredi 26 avril 2013 par Rédaction , Jean-Paul Ribes
> Encore une fois Jean-Luc Mélenchon a donné le spectacle d’un dérapage en direct sur la question tibétaine dans l’émission "Des paroles et des actes" sur France 2, le 25 avril.
> Questionné par le journaliste politique Jeff Wittenberg, le Président du Parti de gauche s’est montré, à son habitude, très agressif, se donnant l’air de connaître un dossier qu’il ne maîtrise pas.
> "Savez-vous", a-t-il asséné à ses interlocuteurs, "que Le Dalaï Lama a pour objectif de rétablir un régime théocratique, d’y imposer la charia bouddhiste et d’en expulser cent millions (sic) de Chinois qui y vivent et y travaillent ?"
> Rarement tant de sottises auront été exprimées sur le sujet en si peu de mots. Malheureusement les chroniqueurs de la chaine n’ont pas répondu, faisons-le donc pour eux.
> C’est sur les efforts constants du XIVème Dalaï Lama que la diaspora tibétaine s’est dotée d’une constitution démocratique [1], d’ailleurs en cours de révision pour y intégrer la transmission des pouvoirs jusqu’alors détenus par le leader tibétain au Sikyong [2] Lobsang Sangay, laïc, et élu au terme d’un processus démocratique [3].
> Le terme charia bouddhiste est un oxymore, c’est à dire le rapprochement de deux mots contraires.
> S’il a pu arriver que des personnes se réclamant du bouddhisme aient un comportement contraire au respect des croyances ou des usages de leurs contemporains, au Japon sous la dictature, au Sri Lanka ou même en Birmanie, la tolérance fait partie des enseignement bouddhistes les plus fondamentaux, et le Dalaï Lama ne manque pas de le rappeler dans chacun de ses enseignements [4].
> Enfin où le président du Parti de gauche est-il allé chercher que cent millions de Chinois (donc pas des Tibétains !) vivaient au Tibet ? [5]
> Dans ses pires affabulations statistiques, le gouvernement chinois lui même n’a jamais avancé un chiffre aussi fou. Même en considérant le Tibet dans ses frontières culturelles historiques [6], un tel chiffre de colons hans ou huis [7] serait difficilement atteint, à moins que Jean-Luc Mélenchon ne dispose d’informations statistiques confidentielles et catastrophiques pour l’avenir du Tibet.
> Ce qui est inquiétant dans le cas Mélenchon, c’est son assurance dans l’affirmation de contre-vérités monumentales pour qui connaît un peu le sujet, jetant ainsi le discrédit sur l’ensemble de son discours politique, qui présente pourtant parfois des éléments de réflexion non négligeables.
> Évoquant une "politique du scorpion" qui s’empoisonne lui-même, car telle est sa nature, Jean-Luc Mélenchon en a donné ce soir là un exemple vivant !
> Jean-Paul Ribes


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