mercredi 15 août 2012

Le chanteur Tibétain CHOKSAL a été arrêté par les autorités chinoises en raison de ses chansons engagées


Radio Free Asia 14 Aôut 2012

http://www.rfa.org/english/news/tibet/singer-08142012174240.html




Un chanteur populaire tibétain Choksal a été arrêté par les autorités chinoises, apparemment en raison de paroles politiquement sensibles dans ses chansons, selon un membre de sa famille.

Choksal qui habite la commune Driru (Tibet), a été placé en garde à vue le 29 Juillet 2012 et à été emmené par la police chinoise à Xining la capitale région Chinoise du Qinghai. La police chinoise lui a signalé qu'il était recherché par les autorités à Driru et à Lhass, la capitale du Tibet selon les déclaration RFA. Son sort es données par un proche du chanteur à RFA Son sort reste inconnu.

"Il avait auparavant sorti quatre albums de chansons,« à déclaré le cousin de Choksal

"Son premier album, sorti en 2008-2009 et intitulé « Les rêves du Tibet », «contenait des chansons en hommage au dalaï-lama et au peuple tibétain.

Un deuxième album, intitulé « Responsabilité fraternelle », inclut une chanson sur la présence du dalaï-lama en Inde,

"Le public tibétain l'aimait parce qu'il a chanté des chansons sur le Dalaï Lama et le peuple tibétain, mais les autorités chinoises ont commencé a surveiller chacun de ses mouvements. Le personnel de la sécurité chinoise lui a interdit de chanter en public et a confisqué ses albums dans les magasins tibétainsde Lhassa et Driru, " confirme son cousin.

Le cousin de Choksal poursuit: " Pendant la periode du Nouvel An tibétain, Choksal a appelé le propriétaire d'un magasin sis à Lhassa, environ une semaine après que ses albums aientétéretirés de la vente, le commerçant a répondu paniqué et sous pression des autorités chinoises de ne plus lui téléphoner de nouveau.. "

En juin, les autorités chinoises ont confisqué un DVD issu du quatrième album de Choksal, « Enfant de neige», et une amende a été infligée au propriétaire d'un restaurant; le cousin de Choksal précisait qu' il s'apprêtait à sortir un nouvel album, "Spirit of Snow," en coopération avec d'autres chanteurs tibétains .

Après sa détention Choksal le 29 Juillet 2012, la famille de Choksal n' à plus eu aucune nouvelle du chanteur depuis cette date.
sur You Tube sa chanson SADNESS
http://www.youtube.com/watch?v=pQTQ7XWwVzI

vendredi 3 août 2012

les instituts Confucius seraient-ils des outils de la propagande chinoise sur le Tibet ?

La stratégie de "Soft Power" de Pékin sur le Tibet

lundi 30 juillet 2012 par Monique Dorizon , Rédaction
La Chine met à l’ordre du jour son "soft power" avec pour objectif d’annuler le débat sur la question du Tibet, alors que les immolations de protestation se poursuivront jusqu’à ce que Pékin mette fin à sa politique de discrimination dans la région, a déclaré International Campaign for Tibet (ICT) [1]
ICT déclare que les centaines d’Instituts Confucius, mis en place par Pékin dans les universités à travers le monde afin de promouvoir la langue et la culture chinoises, sont utilisés pour influencer le débat international sur le Tibet.
Les Instituts Confucius sont utilisés comme "plates-formes de diffusion de la propagande chinoise sur le Tibet", affirme Bhuchung Tsering, vice-président d’ICT, lors d’une audition au Congrès des États-Unis à Washington.
Il a cité un rapport sur l’état des médias de l’agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle) publié en janvier 2012 qui a confirmé qu’un journal publié par l’Académie tibétaine des Sciences sociales (officielle) avait été distribué aux centres d’études.
M. Bhuchung Tsering a déclaré que l’année dernière, ICT avait demandé des ressources documentaires à un Institut Confucius dans une université américaine, uniquement pour recevoir des livres et des DVD "donnant le récit chinois sur le Tibet" publiés par un éditeur supervisé par l’État dont la fonction principale est de "produire des produits de propagande" selon un site Internet officiel chinois.
M. Bhuchung Tsering a dit aux membres de la Commission des Affaires étrangères que, au cours de ces dernières années, la Chine avait établi plus de 300 Instituts Confucius dans les universités à travers le monde. Quatre-vingt-un de ces instituts et plus de 300 salles de classe Confucius ont été mis en place dans les universités aux États-Unis
Mais Bhuchung Tsering a déclaré que les instituts "viennent avec des ficelles attachées, qui créent des défis à la liberté académique".
"Nous avons vu et entendu des témoignages anecdotiques, prouvant que la discussion sur des sujets sensibles comme le Tibet est déconseillée, quand elle n’est pas interdite", a-t-il dit.
M. Bhuchung Tsering a suggéré que le Comité des Affaires étrangères examine les Instituts Confucius afin de déterminer si les termes de leurs agréments pouvaient avoir pour résultat un discours académique et une liberté d’expression réduits sur des sujets tels que le Tibet, et si ces accords transgressaient les lois des universités financées sur fonds publics.
L’audition a eu lieu le lendemain de la conclusion du Dialogue Chine-Etats-Unis sur les Droits de l’homme [2] au cours duquel les États-Unis ont déclaré que le bilan de la Chine dans le domaine des droits avait continué à "se dégrader" et ont appelé Pékin à permettre la dissidence.
Au nom de ICT, M. Bhuchung Tsering a recommandé que, à la lumière des immolations, le Congrès adopte une résolution exprimant un soutien au peuple du Tibet. Il a également appelé les législateurs à mettre à jour et à renforcer la Loi de 2002 [3] afin de tenir compte des nouveaux développements dans la politique tibétaine, y compris l’élection pleinement démocratique de la gouvernance en exil [4], et à envisager le renforcement des relations de Washington avec l’Administration Centrale Tibétaine.
M. Bhuchung Tsering a également appelé les États-Unis à rendre public une transcription du Dialogue américano-chinois sur les Droits de l’Homme [2], qui s’était déroulé à huis clos, afin d’assurer la transparence sur les mesures prises par l’administration actuelle pour encourager les Droits de l’Homme en Chine et au Tibet.
Lors d’une conférence sur le dialogue États-Unis-Chine sur les Droits de l’Homme, le Sous-secrétaire d’État, Michael Posner, a affirmé que Washington avait souligné que les politiques menées par la Chine dans les zones de minorités ethniques "sont contre-productives et aggravent les tensions".
"Notre position est que ... ces communautés minoritaires et les représentants des minorités religieuses ont le droit de vivre librement, d’exprimer leurs opinions religieuses, de pratiquer leur religion, d’exprimer leurs différences culturelles et leurs coutumes", dit Michael Posner. "Et c’est un domaine où manifestement le gouvernement chinois a un point de vue différent".
Source : Radio Free Asia, 25 juillet 2012.