mardi 1 novembre 2011
" Le Tibet made in China " de Yannick Van der Schuerend
jeudi 27 octobre 2011
26 octobre , lettre ouverte d'Yves Le Corre au Président de la République française
Caen, le 26 octobre2011
Yves Le Corre
58 bd. Georges Pompidou
14000 Caen
email : yves.lecorre@laposte.net
Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République
Palais de l’Elysée
55 rue du Faubourg Saint- Honoré
75008 PARIS
Monsieur le Président de la République,
Je me permets de vous transmettre très respectueusement le message ci-dessous à l’occasion de votre rencontre avec Monsieur Hu Jintao les 3 et 4 novembre au sommet du G20 à Cannes, rencontre nécessaire comme tout dialogue, mais avec la condition pour laquelle je compte vivement sur vous Monsieur le Président, que les droits humains ne passent pas avant la finance et qu’avec tous les membres du G20 vous fassiez comprendre à Monsieur Hu Jintao qu’il n’est pas le bienvenu en Europe, et ceci aussi longtemps que les dirigeants chinois ne respecterons pas les droits humains et tout particulièrement au TIBET.
« L’association de "la Communauté Tibétaine de France et ses Amis" lancent un Appel pour une mobilisation des Tibétains avec leurs amis français contre la visite du Président chinois, Hu Jintao, surnommé "Le Boucher de Lhassa", afin de dénoncer les répressions et l’état de siège dans les régions de Ngaba et de Kardze. Hu Jintao est tenu responsable de la mort de centaines des Tibétains par assassinats politiques.
A cette occasion, nous aimerions attirer l’attention du Président de la République Française, sur la situation dramatique des Tibétains au Tibet. Récemment, dix moines dont une nonne se sont immolés pour dénoncer l’état de siège militaire, depuis plus de trois ans, en Amdo Ngawa et dans la région de Kardze au nord - est du Tibet. Nous demandons à la France de sortir de son silence au sujet du Tibet et d’intervenir auprès de la Communauté Internationale ainsi que du Président chinois sur les doléances tibétaines :
A. Que la France demande à Hu Jintao de mettre fin à l’état de siège militaire au Tibet et de respecter la liberté d’expression des Tibétains.
B. Que la République populaire de Chine autorise le libre accès aux journalistes étrangers et aux diplomates dans les régions tibétaines afin d’émettre des rapports objectifs sur la situation.
C. Que Sa Sainteté le Dalaï Lama soit autorisé à rentrer au Tibet comme son peuple le réclame.
D. Que la République populaire de Chine rende la liberté au peuple tibétain pour gérer leurs propres affaires au Tibet.
E. Que tous les prisonniers politiques du Tibet soient libérés des prisons chinoises et l’aspiration du peuple tibétain à la justice et à la liberté soit reconnue par la République populaire de Chine.
F. Que la solution ultime au problème du Tibet résulte d’un commun accord entre les Chinois et les Tibétains. »
Avec mes sincères remerciements, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très grande et très respectueuse considération.
Yves LE CORRE citoyen du Monde et ami du Peuple tibétain
samedi 16 avril 2011
Lettre du Président de la communauté tibétaine de France au Ministre des Affaires étrangères Alain Juppé
Le Président de la Communauté Tibétaine en France s'adresse au Ministre des Affaires Etrangères |
jeudi 14 avril 2011
La résistance tibétaine
La résistance tibétaine se poursuit face à la troupe
KIRTI ( TIBET), avril 2011:
samedi 9 avril 2011
Tibet : Pékin réprime en catimini
Reportage
Après des manifestations et une immolation à Aba et Garzê, la Chine envoie des troupes.
Par PHILIPPE GRANGEREAU Envoyé spécial à Aba (Sichuan)
D’importantes manifestations pour l’indépendance du Tibet ont récemment éclaté dans les comtés d’Aba et Garzê, au cœur des zones tibétaines de l’ouest de la province du Sichuan. Des dizaines de moines bouddhistes demandant le retour du dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, ont été arrêtés à Aba, et l’un d’eux s’est immolé par le feu. Depuis, l’école secondaire de la ville observe une grève de la faim en signe de protestation. A Garzê, une procession de moines portant un portrait du dalaï-lama, a été violemment réprimée. Mais en Chine, ce qui ne se voit pas n’existe pas…
Sentinelles. Pékin a déployé un vaste cordon militaire et policier filtrant les intrus sur un rayon de plusieurs centaines de kilomètres des lieux où se sont déroulés ces événements. «Il ne se passe rien», assure un policier qui garde l’un des innombrables barrages qui visent à empêcher tout étranger d’accéder à ces régions isolées, connues pour leur irrédentisme acharné. Lors des dernières grandes émeutes qui ont secoué le Tibet, en mars 2008, l’armée y a abattu au moins huit Tibétains qui manifestaient pour l’indépendance du «pays des Neiges». Des photos des cadavres avaient été publiées sur le Net par des sympathisants tibétains. Cette fois-ci, toutes les dispositions semblent prises pour que rien ne filtre.
La barrière rouge et blanche est flanquée d’une casemate dotée de projecteurs puissants. «La route est en réfection et vous ne pouvez pas traverser», notifie le garde, alors même qu’un de ses collègues laisse la voie libre aux véhicules qui vont dans cette direction - non sans dûment les avoir obligés de décliner leur identité. Demi-tour donc. Les autorités chinoises ont décrété que durant tout le mois de mars, à l’occasion du 52e anniversaire de la fuite du dalaï-lama, aucun touriste étranger ne pourrait se rendre dans la région autonome du Tibet (les journalistes, pour leur part, en sont proscrits, sauf autorisation spéciale). Prétexte invoqué pour écarter les voyageurs : «Il fait très froid.» Officiellement, toutefois, les zones tibétaines du Sichuan ne sont pas murées et rien n’interdit de se rendre dans ces superbes contrées bordées de pics enneigés. Tout au long de ces routes exiguës longeant la vallée escarpée de la rivière Dadu, on croise de fragiles ponts de bois suspendus au-dessus de ce vigoureux cours d’eau à l’aval de l’Himalaya. Ils mènent à de pittoresques villages accrochés à flanc de roc, que surplombent des temples aux toits étincelants.«Les voyageurs sont les bienvenus, mais pas maintenant, alors allez-vous en», ordonne un policier à un autre poste de contrôle - miraculeusement traversé, un peu plus tôt, à l’insu des gardes alors en plein repas. Cette fois, les sentinelles sont installées avec casques, armes et bagages, dans une tente bleue siglée «sécurité civile» et plantée au bord de la route. Plus discrets que des casemates, ces abris de toile utilisés pour l’organisation des secours après le séisme du Sichuan, trois ans plus tôt, ont été réquisitionnés. Là encore, «il ne se passe rien, tout est normal». Le voyageur est obligé de remplir en trois exemplaires des fiches de renseignement détaillées, qu’il doit estampiller de ses empreintes digitales à l’encre rouge sur, au moins, vingt endroits. Presque au même moment, passe une bruyante noria de camions militaires bâchés, se rendant à Aba. Plus de cent vingt véhicules, bardés de slogans blancs sur fond rouge : «Protégeons l’unité du pays», «Manifestons notre loyauté en versant notre sang», «L’armée du peuple aime le peuple», «Sauvegardons l’unité du pays», «Notre cœur d’acier est avec le Parti», etc.
Rééducation. Mais que se passe-t-il donc à Aba pour justifier un tel déploiement ?«Rien», insiste un policier. L’après-midi du 16 mars à Aba, expliquent des sources tibétaines, un jeune moine bouddhiste du monastère de Kirti s’est immolé par le feu devant le siège du gouvernement local. Une première au Tibet. Ce jour-là, des policiers auraient éteint les flammes, avant de le rouer de coups. Des foules de Tibétains se sont alors précipités pour protéger le jeune moine, nommé Phuntsog (du nom d’une nonne tibétaine emprisonnée de 1989 à 2004). Amené à l’hôpital, il aurait succombé à ses brûlures et aux coups administrés par la police.
Les jours suivants, plusieurs centaines de Tibétains ont manifesté et des centaines d’entre eux auraient été arrêtés. L’agence Chine nouvelle a démenti que les policiers aient tenté d’achever le moine et accuse les bouddhistes qui l’ont recueilli dans un monastère, de l’avoir «tué en retardant son admission à l’hôpital». Des membres de la famille du moine ont été incarcérés. Les occupants des monastères de la région doivent assister à des séances de «rééducation politique» sous peine d’amendes. A Garzê, les forces de l’ordre ont lancé une chasse à l’homme visant trois jeunes. Ils sont accusés d’avoir collé sur les murs des centaines d’affiches appelant à l’indépendance du Tibet. Leurs parents ont été incarcérés. Une très lourde amende leur a été infligée et ils ont été informés cette semaine qu’ils ne seront libérés que lorsque leurs enfants se constitueront prisonniers.
samedi 2 avril 2011
Décrypter la propagande chinoise sur le Tibet
http://french.peopledaily.com.
Venez voir par vous-même ce qu'est le vrai Tibet
Le 28 mars est le « Jour de l'émancipation des serfs », une journée fêtée par plus de 2,9 millions de personnes (et avec quel enthousiasme je suppose, surtout pour les envahisseurs venus de l’est) de tous les groupes ethniques (sauf autochtones non contraints) dans la Région dite Autonome du Tibet. Ce jour-là en 1959, une réforme démocratique a été mise en place, sous la direction du Parti Communiste Chinois, qui a renversé le féodalisme théocratique et libéré (contre leur souhait) des millions d'esclaves et de serfs (puis tué, voire massacré des dizaines de millions de citoyens au Tibet et sur le territoire chinois, le laogai voyant encore passer beaucoup plus de monde que le goulag), et inauguré une nouvelle ère coloniale dans l'histoire de la région. Mais le Dalai Lama et son groupe politique, les représentants en chef de la classe des propriétaires de serfs du vieux Tibet, n'ont jamais cessé de tenter de faire éclater (….en réclamant une autonomie véritable pour le Tibet) la mère-patrie (et demandant la réunification du Grand Tibet) et de saper les progrès (progrès au bénéfice de qui ?) et l'unité ethnique de la région. Ils n'ont pas cessé d'essayer, sans succès, de restaurer le féodalisme au Tibet. Mais aculturer ce Peuple ne sera jamais possible « Un peuple qui se souvient de son passé , est un peuple qui a de l'avenir »
Tenzin Gyatso : « Dans ses jeunes années, l'observation et la discussion avec les gens ordinaires comme les balayeurs et les prisonniers l’ont principalement préoccupé et lui inspirèrent des réformes. Choqué par l'utilisation de la cangue (en chinois mu jia (木枷), sorte de carcan portatif dont on fait usage en Asie et surtout en Chine), il libéra tous les prisonniers quand il accéda au pouvoir. Selon Johann Hari, durant les quelques années où il a dirigé le Tibet « dans une alliance difficile avec les Chinois », le dalaï-lama a institué des réformes majeures. Dans un entretien, il rapporte avoir établi un système judiciaire indépendant et aboli le système de la dette héréditaire, qui était, explique-t-il, « le fléau de la communauté paysanne et rurale », piégeant celle-ci dans une servitude envers l'aristocratie. »
Le Dalai Lama et ses soutiens méprisent l'histoire, déforment les faits (et nient la version construite par les Chinois pour leurs intérêts économiques et stratégiques) et n'épargnent aucun effort pour glorifier l'ancienne société tibétaine, prétendant que le vieux Tibet était « plus civilisé » (comment était la Chine à la même époque, usage aussi du carcan ?) et qu'il était un meilleur endroit (sans aucun doute plus respectueux de l’environnement) que celui d'aujourd'hui. Tout cela n'est pas seulement une vaine tentative de déformer les faits et les accords internationaux, mais cela est aussi une négation des progrès remarquables (au profit de qui ? des envahisseurs, c’est certain) que le Tibet a accomplis depuis 1959. Regardez l'histoire du Tibet d'avant 1959, et vous y verrez un système politique plus brutal, plus barbare( et l’histoire de la Chine depuis, quel humanisme !!!) et plus arriéré encore que ne l'était le féodalisme de l'Europe Médiévale. La classe des propriétaires de serfs, qui ne représentait que moins de 5% de la population du Tibet, possédait la quasi-totalité des moyens de production du Tibet. Les serfs menaient une vie de misère et de pauvreté terribles, et le système théocratique empêchait tout développement et plongeait l'économie locale dans un labyrinthe de stagnation. Dans les temps anciens, l'agriculture et l'élevage du bétail au Tibet étaient extrêmement arriérés (nomadisme, ni blé (cause de grande famine à l’arrivée des chinois), ni engrais chimiques, ni pesticides) et totalement à la merci des éléments. Il n'y avait ni industrie ni moyens de transport (aucune pollution) au sens moderne du terme, pas plus qu'il n'y avait la moindre autoroute (combien d’autoroutes alors en Chine et même hors de Chine ?). Depuis la réforme démocratique, sous la direction du Comité Central du PCC, avec le soutien vigoureux et l'aide désintéressée (qui serait assez naïf pour honnêtement croire à un tel non intérêt ?) des autres provinces, régions autonomes et municipalités, ainsi que grâce aux efforts des personnes de tous les groupes ethniques, le Tibet a connu des progrès considérables ( trop hélas pour croire à de la simple philanthropie) et écrit une page d'histoire remplie de succès jamais vus jusque là dans de nombreux domaines ( dont le pillage des richesses minérales du toit du monde, amplement facilité par les nouveaux réseaux routiers et ferroviaires). Le PIB local du Tibet a ainsi bondi de 174 millions de Yuans (26,5 millions de Dollars US) en 1959 à 34,22 milliards de Yuans en 2007, soit 59 fois plus, avec une croissance annuelle moyenne de 8,9%, à prix constants. Depuis 1994, le PIB local a connu une hausse annuelle moyenne de 13%, soit plus que la moyenne nationale. Un tel rythme de croissance aurait été tout simplement inimaginable dans le Tibet de jadis (exact encore, mais croissance sans cette colonisation, beaucoup plus raisonnable et beaucoup plus humaine dans le respect du peuple tibétain surtout). Lors du 11e Plan Quinquennal (2006-2010), le Tibet a suivi la voie du développement avec des caractéristiques nationales et régionales, et a connu un développement économique et social rapide (avec efforts tous azimuts pour « socialiser « à la chinoise les Tibétains dont exclusion de leur langue et traditions autres que dans un but touristique très lucratif avec faux moines par exemple dans les monastères reconstruits), posant des fondations solides pour la construction d'une société modérément prospère. Le PIB du Tibet a presque doublé entre 2006 et 2010, atteignant 50,75 milliards de Yuans, avec un taux de croissance annuelle moyenne de 12,4%. Les investissements en actifs immobilisés ont totalisé 165,6 milliards de Yuans, soit 2,4 fois plus que pour la période du 10e Plan Quinquennal (2001-2005), les ventes de produits au détail ont atteint 67 milliards de Yuans, et les revenus fiscaux locaux ont atteint 12,63 milliards de Yuans. L'espérance de vie moyenne au Tibet est aujourd'hui de 67 ans, soit 31 ans de plus qu'en 1959. et la population du Tibet a augmenté, à plus de 2,9 millions d'habitants ( combien de Tibétains ?) contre 1,228 million en 1959 ( combien de Chinois ?). Combien de Tibétains qui ont fui et fuient encore dans des conditions périlleuses ? Au printemps 1959 (pour quand le printemps du jasmin ? 2011 ?), le peuple tibétain a pris les commandes (avec Hu Jintao aux commandes en 1989…., combien d’ancêtres tibétains pour ce monsieur ? Quels autres Tibétains aux commandes avant et après ?) d'une nouvelle region socialiste après avoir renversé les seigneurs féodaux, et a commence à jouir de tous les droits contenus dans la Constitution du pays ( si seulement la constitution chinoise était appliquée comme le réclame le Dalaï Lama et le gouvernement en exil !). Aujourd'hui, les Tibétains ne sont plus en butte aux persécutions politiques ou religieuses, et ils sont libres de tout esclavage et de toute servitude (Quelle horrible plaisanterie !!!). Ils ne sont plus soumis non plus aux punitions corporelles, aux impôts écrasants, ni à l'exploitation. Sous la surveillance permanente de la police et de l’armée, combien de prisonniers politiques torturés et pire encore, combien cherchent encore à fuir l’oppression ? Ce sont les raisons qui rendent le « Jour de l'Emancipation des Serfs » si tristement important pour les Tibétains et les autres groupes ethniques de la Région. Le peuple du Tibet est entré sous la contrainte dans une nouvelle société. Il chérit ces progrès politiques, économiques et sociaux si chèrement acquis (non, imposés et pas au bénéfice de la très grande majorité des Tibétains), et il est maintenant impatient de construire un Tibet socialiste. (le Dalaï Lama se définissant ainsi : «je suis un marxiste en robe bouddhiste ») Mais après l'éclosion de violence à Lhasa le 14 mars 2008, quelques médias occidentaux ont diffusé des articles fabriqués de toutes pièces, certains publiant même des photos falsifiées pour donner crédit à leurs articles mensongers ( combien de journalistes étrangers peuvent circuler librement au Tibet ?). Mais les faits (et probablement pourquoi pas…. les résultats de l’enquête internationale indépendante tant réclamée par le Dalaï Lama ?) ont finalement démenti ces mensonges, et il est temps maintenant qu'ils arrêtent de donner foi aux rumeurs et de publier des articles caricaturaux sur le Tibet. Depuis des années, certains médias occidentaux publient et diffusent des articles mensongers et répandent la désinformation sous couvert de la liberté de la presse. S'ils tenaient vraiment au bien-être des habitants du Tibet, ils devraient plutôt apprendre à respecter les choix des Tibétains (dont celui fait par eux en 1959…. !!!! Quelle hypocrisie !) et regarder les réalisations du nouveau Tibet ( toujours au profit de QUI ?), au lieu de tenter de glorifier le Tibet féodal et d'en faire un paradis. Il est universellement reconnu que le Tibet a progressé en tant que partie occupée de la Nation chinoise et que tous les groupes ethniques ( sauf le Peuple indigène d’avant 1959 et ses descendants) de la region mènent une vie heureuse. L'histoire prouve que l'unité et la stabilité apportent prospérité et bonheur, et que la séparation et les troubles ne sont que sources de désastres et il s’agit bien d’un désastre jusqu’à ce jour pour le Pays des Neiges avant un printemps inévitable et souhaité par le peuple tibétain aussi proche que possible. L'auteur est commentateur dans les médias et réside au Tibet et le « contestataire » un citoyen du monde libre, ami du peuple tibétain, respectueux de sa culture et qui ne peut hélas pas aller au Tibet « en toute liberté ».
yves.lecorre@laposte.netmercredi 23 mars 2011
La colonisation s'intensifie !!
samedi 19 mars 2011
Une française témoigne de la "fabrication" de l'information en Chine
Un moine tibétain s'immole en protestation
lundi 14 mars 2011
La police chinoise surveille étroitement les manifestations pour les droits de l'homme
commentaire : quelques leçons à tirer du message du Dalaï lama
Quelques leçons à tirer du message du Dalaï Lama
samedi 12 mars 2011 par Rédaction , Jean-Paul Ribes
Si elle ne constitue pas une surprise pour celles et ceux qui suivent avec attention l’actualité tibétaine [1], la décision du XIV° Dalaï Lama de transmettre l’intégralité de ses fonctions politiques à un représentant librement élu du peuple tibétain [2] n’en constitue pas moins un événement important et significatif. D’abord pour les Tibétains eux-mêmes, qui ont eu le temps de s’habituer à un processus électoral, en particulier depuis 2001 avec l’élection du Kalon Tripa [3] et tous les responsables de l’administration en exil.
Les élections de 2011 auront ceci d’historique que le futur dirigeant élu le 20 mars prochain aura une responsabilité accrue et se trouvera donc au devant de la scène politique et médiatique concernant l’avenir du Tibet. On remarquera au passage que les trois candidats les mieux placés sont tous laïcs. Voilà qui crée une nouvelle donne qui semble embarrasser les autorités chinoises malgré leur réaction immédiate dénonçant un tour de passe-passe de la part du dirigeant tibétain. Eux qui avaient tout préparé pour mettre la main sur le prochain Dalaï Lama (en contrôlant le jeune Panchen Lama qu’ils ont désigné, notamment) [4] [5], les voici obligés de défendre les pouvoirs d’une institution dont ils n’ont cessé de dénoncer le caractère féodal. Et, de surcroît, ils perdent le meilleur interlocuteur dont ils pouvaient rêver, car désormais ils trouveront en face d’eux - eux dont aucun n’est élu - un témoin de l’apprentissage par la communauté tibétaine en exil de la démocratie.
Le message portera bien sûr largement au delà de Dharamsala et singulièrement auprès des milliers de démocrates chinois qui plaident pour la liberté d’expression et un multipartisme qui vient de leur être brutalement refusé par un des caciques du régime, M. Hu Bangguo, président de l’Assemblée. [6]
Le message est d’autant plus fort qu’il constitue un modèle de cette "transition démocratique" que l’on voit aujourd’hui présente là où on ne l’attendait pas. A ceci près qu’ici, elle est voulue, organisée, et que les citoyens concernés auraient tendance à demander à leur dirigeant de rester plutôt que de "dégager" [7]. Message également sur cette fameuse stabilité [8] évoquée de façon récurrente par le gouvernement chinois pour justifier le maintien de sa dictature et de celle du Parti. Au contraire le sage de Dharamsala leur fait remarquer que tout phénomène étant appeler à ne demeurer qu’un temps, la seule stabilité est celle qui peut naître du changement librement consenti, la démocratie pour dire le mot. Précisément, certains expriment leur crainte de voir s’éloigner cette sagesse, d’autant plus appréciée qu’elle se confondait avec un enseignement millénaire de bienveillance, de modération et de non-violence. Le Dalaï Lama, si on lit bien son message, a pris la précaution de rassurer sur ce point. Il garde toute son attention à ses responsabilités spirituelles à l’égard de ses compatriotes, des citoyens chinois et de tous ses disciples dans le monde. Il est probable que, poursuivant la préparation de ce qui constitue l’issue de toute vie - et que l’on souhaite la plus tardive possible en ce qui le concerne - il sera amené, dans les mois ou les années qui viennent, à confier la charge de continuer son œuvre spirituelle à un ou plusieurs jeunes maîtres ; on cite les noms du Karmapa [9], de Ling Rinpoche [10], … Reviendra-t-il dans ce monde en tant que Dalaï Lama ? C’est à lui de le dire. Mais à nous de faire vivre son message dans un monde sans frontières, globalisé mais aussi nomade, auquel il a déjà donné une "feuille de route" issue d’une sagesse tibétaine qu’il nous faut défendre.
www.tibet-info.net
samedi 12 mars 2011
Message du Dalaï lama le 10 mars , pour le 52e anniversaire du soulèvement à Lhassa
jeudi 10 mars 2011
Saint Denis Place des Droits de l'Homme : rassemblement pour le Tibet
lundi 7 mars 2011
Saint Denis de La Réunion, Rassemblement pacifique le jeudi 10 mars à 10h
Les aspirations mondiales à la démocratie portent l'espoir des peuples : après le Proche et le Moyen-Orient, la Révolution du Jasmin touchera-t-elle l'Extrême-Orient et le Tibet ?
Bann Tibétains y soufr , kosa nou fé ?
Nous vous appelons à participer à un rassemblement pacifique le jeudi 10 mars à 10h
à Saint-Denis, place des Droits de l'Homme (devant le TEAT de Champ-Fleuri)
Nous comptons sur votre présence et votre soutien pour témoigner que nous n'oublions pas la légitime aspiration du peuple tibétain.
A l’heure où les valeurs universelles des droits de l’Homme et de liberté, historiquement portées par la France, trouvent un écho international particulier à l’occasion des grands mouvements démocratiques qui offrent un nouvel espoir au Moyen-Orient, il est plus que jamais important de rappeler notre soutien citoyen aux efforts de concertation et de non-violence prônés notamment par le Dalaï-lama Lama pour préserver pacifiquement la culture millénaire et la liberté du peuple tibétain.
Après neuf cycles de négociations infructueuses avec les autorités chinoises, et ce malgré la pression internationale, après les vagues d’arrestations et de répression qui ont suivi les jeux olympiques de 2008, il est aujourd’hui question d’interdire le tibétain dans toutes les écoles du toit du monde. Voilà un dernier exemple du génocide culturel mené sans relâche depuis plus de cinquante ans.
A l’heure où le régime chinois interdit clairement les « rassemblements du jasmin », prévus tous les dimanches à 14h dans trente cinq grandes villes en Chine, la diaspora tibétaine, disséminée dans plusieurs pays, réélit son premier ministre et les membres du parlement du gouvernement en exil, donnant là au monde entier un bel exemple de véritable démocratie.
Face à son propre peuple, et notamment face une jeunesse tibétaine excédée par la politique chinoise, le Dalaï-lama- continue de favoriser la non-violence, le dialogue entre les peuples et les individus, et s’efforce de proposer des compromis acceptables par les deux parties, afin que tous puissent vivre en harmonie au sein de la République Populaire de Chine.
N’oublions pas la légitime aspiration du peuple tibétain à sa liberté, à sa culture et aux droits de l’Homme.